EN DÉBAT - Fiche 9 - Notre plan "rebond et sécurité économique"

@Noam Bonjour Noam, j'aimerais parler hydrogène avec toi avant qu'on sorte le projet. Je travaille dessus à titre professionnel, et plus généralement sur le gaz renouvelable. Je trouve qu'il y a une surcommunication sur l'hydrogène en ce moment. Il faut maintenir les efforts de développement de la filière mais ne pas en attendre trop à court terme. J'aimerais qu'on parle aussi de méthanisation, de gazéification des déchets, de bois-énergie. A ta disposition

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📗 Bonne lecture!

Bonsoir, après la présentation du plan rebond sécurité économique ce soir au Zoom du lundi, une remarque pour faire suite au débat "faut-il soutenir les entreprises ou les salariés?" --> quid de l'économie sociale et solidaire ? Je vois qu'il y a quelques mesures qui l'évoquent dans le programme mais cela n'a pas été du tout abordé dans la présentation. Pourtant, l'ESS et ses formes d'entreprenariat coopératif font des salariés des acteurs clés, et des profits des moyens collectifs au service du projet. Soutenir, valoriser et développer l'ESS est donc à mon avis essentiel dans un projet qui vise l'écologie, la citoyenneté et la solidarité ! Et cela mériterait des mesures plus ambitieuses et mises en avant.

Developper l'utilisation des monnaies locales complémentaires comme outil de relocalisation au service de la transition économique écologique et sociale du territoire. La Région peut être moteur dans la formation et le développement des monnaies locales ainsi que leur mise en synergie.

Ce sujet des MLC est transverse il concerne à la fois le soutien au commerce et artisanat local à l'ESS et la lutte contre la financiarisation de l'économie locale. Le développement de la MLC permet la création monétaire. Sur les sujets voir le Mouvement SOL.

Bravo à vous tout.te.s pour ces propositions enthousiasmantes. Comme jadhère à peu près à tout ce qui est présenté, mes commentaires concernent donc des points qui me posent question :

Dans la mesure 1, vous proposez notamment "Accompagnement de la transition de la filière automobile vers des usages alternatifs et des véhicules recyclables et réparables" => ne peut-on pas envisager d'élargir cette démarche en englobant l'ensemble des filiières de véhicules motorisés, notamment dans le secteur du transport de marchandises dont il est devenu urgent d'accélérer l'évolution ?

Mesure 26 : "Soutenir le développement d’une “place de marché régionale ” virtuelle" pour mettre en lien les commerçants et les producteurs locaux avec les consommateurs" => S'agit-il de créer un nouvel outil ? Ou d'abord de recenser les initiatives existantes, les valoriser et les faire connaitre et si besoin les coordonner et les harmoniser ? Personnellement j'ai tendance à croire qu'il existe déjà des moyens pour les consommateurs de mieux connaître les producteurs locaux mais que ces outils sont parfois méconnus;, autant par les uns que par les autres (un exemple ici : https://transiscope.org/carte-des-alternatives/#/carte/Nantes@47.238,-1.560,12z?cat=all

Je me demande si le besoin ne se situe pas davantage au niveau de la mise en lien entre professionnels >> notamment pour faciliter la structuration des circuits courts (et pas uniquement agricoles...) : aider par exemple un restauratant ou une épicerie à relocaloser davantage son approvisionnement ; permettre à de futurs commerçants de bien connaître le tissu régional ; faciliter aussi des coopérations & mutualisations de moyens (notamment au niveau de la distribution et de la livraison...)

Les 5 mesures emblématiques sont pertinentes tout comme les 25 autres mesures et j apporte mon adhésion . "Pour faire face au réchauffement " est pour moi une action utopique de rêve de l homme de tout temps historique ,vouloir maitriser le climat , faire la pluie et le beau temps . Nous devons abandonner ce projet dans la communication et mettre en avant la consommation effrénée des ressources énergétiques enfouies sous nos pieds ainsi que la pollution de l eau et de l air. Abandonner la définition du PIB qui définie l évolution de la richesse monétaire et remplacer par " la richesse du bien être et du bonheur " en symbiose avec l ensemble du vivant . J'en profite aussi pour dire que ce climat anxiogène entretenu par les gouvernants nationaux dans les médiats , n est pas constructif de l avenir . Démontrer les faits , éduquer par une pédagogie objective et réalisable sur le quotidien de tous , sera, prometteur .

Bonjour"usine du futur" c'est un concept qui a besoin de recherche et de formation. Il ne s'agit pas de créer une "usine". Mon propos était plutôt de ne pas réinventer quand cela existe déjà. Cependant ce qui existe peut être amélioré sans doute.
Bien à vous

Le sam. 17 avr. 2021 à 09:27, Noam (Framavox) notifications@framavox.org a écrit :

Merci. Le retour des acteurs est qu’il manque souvent le lien avec la recherche et les formations. Notre projet est de créer de vrais campus pas seulement des usines.

Tout à fait en phase concernant la coopération existante avec la Bretagne sur les EMR. Il faudra accentuer ce lien. Le Pole mer couvre d'ailleurs les deux régions. Il s'appelle Pôle mer Bretagne Atlantique.

Bonjour

Deux éléments de reflexionx concernant la mesure 7 sur la structuration des filères d'avenir et la création de nouveaux "campus",

je lis "Energies marines renouvelables à Saint Nazaire, en lien avec la région Bretagne." Il existe déjà un technocampus Océan dont l'axe majeur correspond aux EMR. Le lien avec la Bretagne existe déjà via le pôle mer il me semble et c'est heureux. Il ne me semble pas opportun de défaire et refaire surtout compte tenu de l'investissement énorme que le technocampus océan a représenté.

Je lis "Usine agroalimentaire du futur «Agtech»à Laval mêlant éco-conception et digitalisation."

Ce thème est déjà largement abordé dasn le cadre de l'usine du futur par le Pôle de compétitivité Valorial qui couvre Pays de la loire Bretagne et Normandie. En lien aussi notamment avec le technocampus de l'alimentation à Nantes, Clarté à Laval mais aussi de nombreux acteurs agtech dasn ces 3 régions. Il est important de tenir compte de l'existant et des expériences déjà accumulées pour ne pas réinventer.

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Christophe Hermon