Bienvenue ! N'hésitez pas à vous présenter

Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ?
Et qui a eu cette idée bête un jour d'inventer le net ?

Bah ouais, car au fond tout cela risquerait de donner des idées à certains individus du bétail, tel la variable instable de la matrice.

Bref, chercheur de vérité, chercheur de solution, je cherche, je cherche. Et tout comme mes frères humains partageant ce moment historique, je cherche des manières d'opérer qui mettraient la pression sur notre ennemi commun tout en évitant qu'on en paye nous-même les conséquences. Et à ce titre, j'admire et je salue au passage les idées qui ont fleuri ici où là et qui vont parfaitement dans ce sens, et qui, cerise sur le bateau, envoie souvent un message fort et intelligible par le plus grand nombre. "Oui, on s'est bien compris."

Maintenant que faire ?

La grève générale est l'ultime moyen de mettre la pression sur nos psychopathes dirigeants mais il présente un grave inconvénient dont nous sommes tous d'autant plus conscient que nos situations sont, et ce n'est peut-être pas un hasard, précaires. Oui, cela fait un moment qu'ils ont réussi à nous priver, par la généralisation de la pauvreté, des moyens techniques (financiers) de cet ultime recours... quoique, ça reste à voir; mais il est évident que ça aurait été moins compliqué de faire ça il y a 20 ans quand j'étais moi même encore endormi dans leur aussi doux que toxiques mensonges.

Je cherche, je cherche, puis me vient une idée et en même temps comme une envie de la partager. Avant le stade de la gréve général, il y en a peut-être d'autres. Et pourquoi pas la grève général de l'impôt, ou la grève tout court de l'impôt ? Pas besoin qu'elle soit générale pour faire son effet (économique aussi bien que psychologique). Grève de l'impôt mais pas de sa redistribution. Oui, ça parait fou voire paradoxal... mais seulement à première vue.

L'idée qui m'est venu est encore incomplète, voire dans certains cas difficilement réalisable mais je crois que les talents et la technicité du collectif pourrait sans doute améliorer le concept, l'important étant l'objectif à atteindre : faire pression sur l'ennemi commun et seulement sur lui. Bref, je compte sur nous comme sur notre indulgence à mon égard.

Se mettre en grève de l'impôt ne serait pas de cesser de le payer mais de changer la cible du paiement, en ajoutant un intermédiaire de sorte de pouvoir, en définitive, choisir la destination finale de l'argent, qui plus est, de manière démocratique, techniquement, en consignant l'argent dû (ainsi que les justificatifs associés, c'est-à-dire les "factures" type monsieur X doit telle somme à l'État) dans un compte en banque, tant qu'à faire isolé dans un pays lointain et complice (un paradis fiscal serait à mes yeux le comble de l'ironie, ou pourquoi le Venezuela, la Suisse, la Russie, l'Islande ou tout cela en même temps) mdr ! qu'importe la solution tant que l'État ne dispose pas des moyens légaux de se servir sur ce(s) compte(s). Et ce compte en banque, "ce dépôt de consignation populaire", serait en quelque sorte la propriété du collectif des GJ et/ou de tous ceux qui auront choisi de l'alimenter par leur courageux acte de rébellion et/ou pourquoi du peuple entier incarné par une chambre tirée au sort, et réduite par un vote consensuel interne à sa meilleure version représentative. Cet caisse pourrait d'ailleurs financer (d'autant plus qu'elle serait alimentée) les actions nécessaires à son fonctionnement, en gros les salaires, bref toute contrepartie du temps qu'une ou un tiré(e) au sort accepterait d'accorder à la cause, genre salaire médian ou autre. Ils ne veulent pas de notre RIC et ils se moque du tirage au sort, pas grave, nous allons commencer à le financer nous même et par nos propres impôts, double quenelles bilatérales dans ta face, le changement c'est maintenant, merci Flamby.

Ainsi, tous ceux qui choisiraient de faire cette grève de l'impôt pourraient créditer ce compte (et un justificatif leur sera donné en échange de leur versement). Pour le débiter, en revanche, il nécessiterait qu'un accord collectif et démocratique émerge et disons sous forme majoritaire pour faire simple, l'unanimité via consensus me parait compliqué et inutile dans ce cas.

Deux conséquences à cela.
L'État vous réclame l'argent que vous lui devez ? Présentez-lui le justificatif en signe de votre bonne foi voire de votre "pseudo-consentement" à payer et invitez le gentiment à aller chercher l'argent que vous lui devez là où vous l'avez consigné pour lui.
Et si/quand l'État réclamera son dû à la "banque des GJ", comme tout banquier qui se respecte (mdr ! on nous fait bien le coup à nous, alors faisons pareil), notre réponse collective sera : "Mais oui, bien entendu, nous avons bien l'argent qui vous est dû ainsi que les copies des preuves... qu'il vous est dû, mais... tout cet argent, c'est pour en faire quoi, au juste ?" LOL !

Une conséquence fortuite est que plus ce sera suivi, plus les moyens financiers seront disponibles pour continuer à faire vivre le truc voire à le développer. C'est cadeau de mamie bonux.

• Financer les hôpitaux ? Mais oui, bien sûr. Il se trouve que le collectif est parfaitement d'accord, d'ailleurs, que le collectif soit d'accord ou non, on est pas obligé de leur dire, ça pourrait enrichir nos types d'actions, et les troubler eux. Donc si vous (État) souhaitez que cet argent soit débloqué pour les hôpitaux, aucun problème. Mais vous devez fournir une liste, tant qu'à faire réduite, des RIB des comptes des hôpitaux qui en ont actuellement le plus besoins, et les virements seront effectués dès que les RIB cibles auront été vérifiés et validés par nos soins, ce qui éteindra du même coup la dette que vous réclamez à monsieur et/ou madame X, ensemble de dettes traitées disons dans l'ordre d'arrivée de leur versement, ou tout autre type de priorisation adéquate..
• Financer les écoles ? Mais oui, bien sûr Monsieur le représentant de l'État, cela va de soit. Vous connaissez maintenant la procédure et nous attendons la liste des RIB prioritaires où effectuer les premiers virements, débloquer les fonds et au passage éteindre les dettes que vous nous réclamez légitimement.
• Financer la justice ? Ah... le collectif a le regret de vous informer que cette question fait débat en son sein actuellement. Il se trouve que certains ont du mal à consentir à financer ceux-là même qui les persécutent, parfois délibérément. Le collectif vous invite donc à revoir votre copie et à revenir plus tard une fois les corrections effectuées... ou tout autre baratin les menant en bateau. Il nous mentent, mentons-leur aussi, comme eux, mélangeons subtilement vérités et mensonges, laissons-les se perdre dans les méandres de notre administration obscure et chaotique.
• Quoi ? Que nous demandez-vous ? Financer les salaires exorbitant des "anti-représentants" des GJ, pour ne pas généraliser en "anti-représentants du peuple Français" ? Non mais vous plaisantez ? Vous croyez le mériter ? Et bien commencez par nous le démontrer, et nous verrons ce que nous pourrons faire pour vous... mais vous pouvez toujours demander à une autre banque des GJ. Avez-vous essayé avec notre filiale en Russie ? Il parait qu'elle fait du bon boulot (non pas que je fasse une fixette sur la Russie, c'est juste pour l'exemple).

Bref, je pense que vous avez saisi l'idée qui a, entre autre, le mérite de poser à nous tous (et eux également) une question oubliée mais fondamentale et de la remettre sur la table : la notion du consentement (éclairé tant qu'à faire) à l'impôt.

Pour la mise en œuvre c'est là où nous allons avoir besoin de la créativité et du savoir collectif d'investissement en temps également, de toutes ressources utiles. Car j'ai bien conscience que ce premier jet est incomplet et va aussi buter contre certains aspects de la réalité qu'on nous impose. Alors cherchons et trouvons ensemble des failles à exploiter, ou de meilleurs solutions, et n'hésitons pas, si besoin, à utiliser les mêmes méthodes crapuleuses qu'ils nous imposent à nous, du genre à les balader de services en services comme ils le font avec nous dès que nous cherchons simplement à faire respecter nos droits, si tant est qu'on les connaisse d'ailleurs. Mais évitons le refus, je pense que c'est ce qu'un avocat conseillerait, et compliquons leur la tâche quand le collectif le jugera nécessaire, publiquement et/ou en secret, pas de limite à nos créativités, inventons nos propres règles du jeu et forçons les à jouer sur notre terrain.

L'impôt...

Les premiers qui le payent sont les commerçants (donc indirectement nous tous par leur complicité obtenue de force par la peur... oui toujours la peur, peur de la sanction le plus souvent). J'ai nommé la TVA, la plus grosse part du budget ponctionné par notre ennemi commun. Et donc, c'est eux, les commerçants, qu'il faudra en premier convaincre pour que cette action puisse avoir un minimum de poids... et d'ailleurs, tous les commerçants devraient comprendre que les GJ luttent aussi pour leurs intérêts et leur précieux ou vital chiffre d'affaire. Car au fond, ce n'est pas avec des pauvres qu'ils vont pouvoir s'enrichir, où simplement survivre vue l’extrême gravité de la situation de certains, je me trompe ?
Sans doute que ça ne suffira toutefois pas à les convaincre. Il faudrait déjà que ce qu'on leur propose soit sérieux, un minimum opérationnel, digne de confiance et d'intérêt.
Mais imaginez un instant que le nombre d'acte de rébellion de ce type se multiplie, que peuvent-ils faire ? Intenter une multitudes de procès alors que la justice et les services fiscaux sont déjà débordés et en sous-effectif ? A vrai dire, je l'ignore, mais je serais curieux de voir cela... tout en compatissant à l'avance avec ceux qu'ils vont inévitablement prendre comme exemple pour faire peur aux autres. Toujours la peur, en fait, c'est leur langage... mais aussi les plus solides de nos chaînes.

Autre volet, l'impôt sur le revenu. Depuis qu'il est "à la source", ça va être encore plus compliqué, enfin j'imagine car je maîtrise mal ce sujet n'en payant plus. Si quelqu'un connait un moyen pour garantir qu'il ne soit pas prélevé mais, à la place, consigné à la CDCGJCDALA, "la caisse de dépôt et de consignation des GJ en crise de désobéissance et atteint d'un genre de libérationnite aigüe", alors faites-vous plaisir, cet espace de discussion est fait pour ça ;o)
Va-t'on devoir aussi convaincre ceux qui payent les salaires ? C'est possible et cela va rendre la tâche encore plus compliquée, je le pressens... mais impossible n'est pas Français, nous dit-on.
Et l'avantage de l'impôt à la source est que si on parvient a en consigné une partie, on mettrait la pression illico (tout comme la TVA d'ailleurs), et pas une fois par an... enfin, je crois.

Pour les cotisations salariales, seconde grosse part des finances, ce n'est sans doute pas là qu'il faut frapper. Même s'il y aurait beaucoup à redire, genre si on avait le RIC pour en discuter entre nous, dans l'ensemble quand même, l'argent de ces cotisations nous est en grande partie redistribué à tous sous forme de salaire indirect... enfin je crois.

Pour les micro taxes en tout genre, les contraventions et autres prélèvements obligatoires pour lesquels aucun d'entre nous n'a lui-même voté... etc, aucune idée. Alors si vous en avez, elles seront toutes bonnes à étudier. Je me répète, tous les moyens, aussi machiavéliques soient-ils, sont bons dans cette lutte décisive.

Ah... si seulement nous avions parmi nous quelques banquiers, agents des impôts, magistrats, commerçants, comptables... etc, des gens d'expérience qui, en conscience, partagent le sentiment de lassitude à participer malgré eux à l'escroquerie généralisée du peuple et qui pourraient nous aider en nous montrant les failles du système et comment les exploiter tant que c'est encore un tant soit peu possible tant le système a été si intelligemment verrouillé.

Mais qu'importe comment, les gilets jaunes triompheront, ça a été écrit à l'encre indélébile des idées sur l'arc de triomphe.

Voili voilou.
Une piste, une idée qui, si elle vous plait par sa symbolique, reste grandement à creuser, j'en conviens.

En espérant que cette intervention soit utile d'une quelconque manière, ou un minimum agréable à rêver dans le cas contraire.

kwAz,

45 ans, né et ayant toujours vécu à Rouen. GJ certes "passif", mais GJ dans ma tête depuis grosso-modo 2006... si ce n'est depuis que j'ai l'age de raison LOL ! En tout cas, j'admire votre courage et mesure la valeur de vos sacrifices, car au fond je sais bien que je suis lâche et que mes qualités sont à chercher ailleurs... comme par exemple celle de rêver sans arrêt et sans doute un peu trop à des mondes meilleurs. .

Nouveau, vos réponses seront l'occasion parfaite de faire votre connaissance.
Au plaisir de vous lire, donc !

Cet humble texte est bien entendu libre d'utilisation à l'exception d'une utilisation dont l'intention serait manifestement de nuire à la Vie au sens large et de son présent (r)éveil qu'incarne si bien les GJ, et par voie de conséquence, à la mienne. LOL !
A commencer par un classement plus judicieux de ce texte sur le site, texte plus du type "proposition" que "présentation". Ne sachant pas encore faire, n'hésitez pas.