Quelques piste proposition de citoyens de France
LA RETRAITE.
CONSTATIONS
En ce qui concerne les retraites, le sujet est à multiples facettes, et comporte des contradictions et incohérences évidentes. En gros, ce qu’il faut comprendre, c’est que ceux qui gèrent nos retraites, sont ceux qui n’en bénéficient pas, ne sont donc jamais impactés et/ou intéressés à leur bonne gestion.
En fait, cela fait 40 ans qu’une caste identifiée, dont Macron, et Hollande juste avant lui, Enarque et Inspecteurs de Finances, parfois polytechniciens, ont d’abord ruiné la France en accumulant et à crédit, embauches de fonctionnaires, déficits et dettes.
En quelques chiffres, vous comprendrez peut être où se trouve le fond du problème.
Lorsque l’on se penche sur le problème, on remarque immédiatement trois choses.
Que depuis 1970, les fonds de retraite de la fonction publique ne sont que des puits sans fonds de dettes, qui s’accumulent, d’années en années.
En fait, ce que les politiques ont oublié de dire à leurs fonctionnaires, c’est que leur épargne retraite nationale avait été lessivée par de très mauvais placements d’état, et que la crise pétrolière a mis tout simplement ces fonds de retraite pourtant bien garnis à plat.
Que du coup, et avec un déficit et une crise à gérer, au lieu de les reconstituer et faire des efforts, ils ont fait exactement l’inverse. Ils ne les ont plus alimentés, et ont augmenté les prélèvements obligatoires pour que ce soit les citoyens qui les financent, alors même qu’ils l’avaient déjà financé au préalable.
Que je sache, aucun haut responsable ni aucun politique n’a été puni. On l’a caché sous le tapis, et ouste, il n’y a plus rien à voir.
Et dans la foulée, on a eu les pires voyous de la république au pouvoir, sous la coupe réglée d’un certain Mitterrand. Ceux là, au lieu de se serrer la ceinture et reconstituer les trésoreries, ont pris la décision de relancer l’économie de la France en dépensant eux-mêmes et sans jamais demander leur avis aux intéressés, aux contribuables, de l’argent qu’ils n’avaient pas, en l’empruntant, faute de l’avoir dans leurs caisses, sur les marchés.
Pire! Alors que nous étions franchement en déficits, ils se sont tous mis à embaucher à tour de bras dans la fonction publique, alors qu’à aucun moment nous n’étions sous administrés. Ce qui a considérablement augmenté les dettes, et dans la foulée, les prélèvements obligatoires. Depuis cette date, tout augmente. La pauvreté, la délinquance, le chômage de masse, le niveau de vie réel (inflation), la dépense publique et les effectifs publics.
Aussi, il faut savoir que contrairement à une fake news très répandue, notamment à l’extrême droite comme à l’extrême gauche, il n’est absolument pas interdit à l’état d’imprimer lui-même l’argent qu’il n’a pas.
C’est juste que c’est un non-sens économique, une pratique frauduleuse et irresponsable, et qui n’aboutit à la fin qu’au désastre du Zimbabwee ou plus anciennement de la république de Weimar. Soit qu’imprimer un billet dans sa cave ne lui donne pas davantage de valeur, et au contraire, il ne fait que la diviser d’autant.
Il faut comprendre que si les États ne le font pas, ce n’est pas du tout à cause de la loi Pompidou/Rothschild du 3 janvier 1973, et plus récemment au traité de Maastricht, mais uniquement parce que cela reviendrait à ruiner/spolier les épargnants, et donc les fonds de pension et/ou de retraite, ou toute personne qui disposerait de votre monnaie, en lui retirant de la valeur, en la «dévaluant».
Chacun peut comprendre que les dettes d’état sont placées par les banques dans des produits d’état, comme les livrets A, Livrets de développement durable, PEL, CEL, Assurances Vie, fonds de pension et fonds de retraite. Et que aujourd’hui, avec la politique des taux négatifs, les rendements de ces fonds, ainsi qu’en réalité leur volume, ne cesse de décroître. Tout simplement parce qu’il y a un effet «démographique» pervers, soit que ce sont les actifs qui payent pour les retraités, toujours plus nombreux. Et donc, s’il y a de moins en moins d’actifs, et nettement plus de retraités, le système n’est plus tenable, il attaque alors son trésor de guerre, ses fonds de placement, en espérant que la conjoncture et la croissance revienne, alors qu’elle ne reviendra à priori plus jamais dans ce système, dans ce monde fini.
Il a même été dit récemment par un syndicaliste sur plusieurs médias de grande audience qu’il n’y avait aucun problème de financement des retraites, parce que nous avions un fond, durement reconstitué par la CSG/CRDS, de 180 milliards. Fond qui placé, sert précisément à compenser les variations économiques et des marchés, et qui, s’il était consommé, ne permettrait plus aucun ajustement des pensions.
Bref, tout le monde y va de sa désinformation ou de sa fake news, ce qui contribue à enfumer encore plus de monde sur plusieurs réalités parallèles, mais jamais traitées par les médias de masse, complicité des uns et des autres oblige, chacun ayant à défendre ses privilèges, en dehors de tout bien commun et intérêt général.
Forcément, le système coure à sa perte, et il faudra donc le réinventer. J’y reviendrais donc à la conclusion.
Autrement dit, et du côté des politiques, maintenant, et en violation du sacro-saint principe de séparation des pouvoirs, des gens qui sont fonctionnaires ou hauts fonctionnaires, membres à part entière de l’exécutif (ils font exécuter les lois) et qui sont aussi élus et siègent dans nos assemblées législatives, qui fabriquent donc les lois qu’ils auront eux-mêmes et leurs soutiens à faire appliquer.
Plus partial et intéressé que ça, ça va être difficile à trouver, non?
En fait, ceux qui détiennent la puissance de la force légitime, de la loi, l’utilisent maintenant contre leur propre peuple et la main qui les nourrit.
Des gens passablement corrompus et qui n’ont pas le courage d’avouer aux pauvres fonctionnaires qu’ils ont embauché et payé à crédit depuis 50 ans maintenant, que nous sommes au bout d’une logique et d’un système, et surtout d’un énorme mensonge.
Soit que les retraites qui sont actuellement payées le sont majoritairement, soit sur le dos du seul secteur privé, soit à crédit, par leur emprunt sur les marchés. Et forcément, à un moment ou à un autre, cela va conduire à la faillite de l’état, ce que l’on appelle un «défaut», et qui finira de ruiner le secteur privé et les épargnants qui pourtant n’auront jamais cessé sous la menace fiscale et les prélèvements obligatoires de le financer.
Mais il y a bien plus inquiétant, sinon pire. Car du côté privé, les multinationales et les banques, souvent privatisées depuis les années 1970 en trahissant toutes les générations précédentes, sont maintenant aux mains des mêmes qui hier géraient fort mal notre argent, nos administrations et la dépense publique.
Des gens qui se payaient même des voix par l’embauche massive de fonctionnaires alors qu’ils étaient eux-mêmes fonctionnaires et élus en violation du principe de séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, et qui ont également et massivement abusé de leurs fonctions régaliennes pour éliminer de la carte politique toute forme de concurrence. Contrôles fiscaux, inspection sanitaire, inspection du personnel, répression des fraudes, ils ont tout fait à leurs opposants du secteur privé, qui à force, ont tout simplement compris qu’il n’y avait plus aucun espoir, et ont fait leurs valises, se sont fiscalement et physiquement exilés ailleurs, ont même souvent délocalisés leurs productions.
Comprenez bien ceux qui hier géraient fort mal ces administrations/institutions, sont maintenant au pouvoir, dans nos assemblées législatives, mais sont également à la tête des banques et des multinationales qu’ils se sont gentiment privatisés pour l’occasion, et qu’ils n’oublient jamais de subventionner et défiscaliser dès qu’ils en prennent le contrôle, tout en assurant à leurs protégés de la fonction publique et eux-mêmes une impunité totale, en légalisant carrément leurs médiocrité, sinon leur corruption.
Pour ceux qui en douteraient, je vous engage à lire le livre de Laurent Mauduit (Journaliste du Monde), et qui explique dans son livre «La Caste», que ce sont les Énarques et Inspecteurs des Finances, parfois des Normaliens et des Polytechniciens pour la partie financière, et qui sont à la tête des Banques et des Multinationales Françaises, du CAC 40. Hier Hauts fonctionnaires, demain payés des millions à la tête de grande entreprises qu’ils favorisent outrageusement avec l’argent des français, des classes moyennes qui n’arrivent plus à vivre dignement de leur travail, à force de se faire tondre fiscalement.
Toutes les preuves sont sous votre nez, mais ne comptez surtout pas sur la presse corrompue pour vous indiquer où chercher, et surtout «quoi» chercher.
Maintenant que vous avez le tableau, et qu’il est loin d’être radieux, voyons ce qu’il est possible de faire pour sauver ce système, le rendre plus juste, et répartir enfin les richesses produites à ceux qui y ont réellement contribué.
QUELQUES PISTES
A/ DU TEMPS DE TRAVAIL ET DE LA PÉNIBILITÉ
Au lieu de toujours chercher à baisser encore le temps de travail, et créer des usines à gaz ingérables avec des négociations de branches ou sectorielles, il serait beaucoup plus judicieux de faire davantage travailler ceux qui sont en forme, et un peu moins ceux qui n’en sont plus capables.
L’idée, au lieu de donner un temps de travail pour tout le monde équivalent, de 18 à 65 ans, l’idée serait de faire travailler davantage les jeunes, puis d’appliquer progressivement une dégressivité du temps de travail à salaire équivalent.
Par exemple, de travailler
45 heures par semaine en début de carrière,
l’abaisser à 39 heures à 40 ans,
puis à 32 heures à 50 ans,
pour finir à 25 heures jusqu’à 65 ans.
Le tout en laissant la liberté à chacun de faire des heures supplémentaires comme il le désire, et même ne jamais s’arrêter de travailler, avec des paliers supplémentaires.
On sait que les actifs dépérissent beaucoup moins vite que ceux qui ne le sont pas avec l’âge, et donc, on sait aussi que cela permettra de réduire de facto les dépenses de santé.
De cette manière, on fait donc l’inverse du système actuel, qui lui est empirique et à coût constant.
Certes, les revenus diminuent avec le nombre d’heures travaillées, mais on sait également que les besoins et la consommation diminuent aussi avec l’âge, et on n’interdit à personne de travailler davantage s’il le désire.
Autrement dit, et en fin de carrière, on a eu largement la possibilité d’acquérir tout ce dont on avait besoin, et on termine sa carrière au même niveau que le montant de sa retraite.
C’est moins brutal, on a largement eu le temps de s’adapter, et on est toujours protégé par une indexation sur l’inflation en termes de pouvoir d’achat.
B/ UNE REMUNERATION A LA COMPETENCE EN NON AU DIPLOME.
Il faudra pour le mettre en œuvre, mettre en place un grand plan d’évaluation nationale de compétences, et supprimer cette notion purement élitiste de diplôme avec des enseignements ou des écoles qui seraient meilleurs que d’autres.
Il va donc falloir considérablement modifier le fonctionnement de l’éducation Nationale qui aujourd’hui ne joue absolument plus son rôle, mais aussi celui d’organismes comme pôle emploi, incapables de s’adapter au moindre changement structurel ou fonctionnel, ainsi que ceux de la formation continue et du chômage.
L’idée ici est de mettre en place un barème de salaire valable aussi bien pour le public que le privé, et uniquement basé sur les compétences, soit l’accumulation de connaissances et de savoir «effectif».
Ce sera une base «salariale» pour tout le monde, et cela vise surtout à combler les disparités salariales Hommes/femmes, ainsi que les disparités de traitement entre les entreprises performantes et celles qui le sont moins.
Ainsi, la différence de salaire ne pourra se faire qu’entre deux tranches, au mérite ou à l’ancienneté, et non au-delà, hors primes. Et pour favoriser des salaires plus élevés, un système de primes codifiée et normalisé, ainsi qu’un système d’intéressement à la qualité et à la performance individuelle.
Bien entendu, ces barèmes devront être étudiés afin que les salaires les plus bas permettent absolument à tous ceux qui y seront soumis de vivre dignement de leur travail. Le but étant d’éradiquer totalement la pauvreté extrême.
C/ DE LA FORMATION CONTINUE ET DE L’EVALUATION CONTINUE DES COMPETENCES
Plutôt que de laisser aux seuls employeurs la possibilité de décider de votre augmentation, et grâce au point précédent, il sera possible à tout salarié de se soumettre tous les ans à un examen de compétences, et donc de franchir un palier de rémunération supérieur. Que ce soit par son travail personnel, ou par l’acquisition de ces compétences par la formation continue.
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Joseph adamo · Tue 14 Jan 2020 5:57PM
C le texte de François espie tu veux en faire quoi
Le mar. 14 janv. 2020 à 15:57, ML Denisot Quetigny (Framavox) notifications@framavox.org a écrit :