Un télétravail mensualisé et surtout flexible !
Je veux pouvoir choisir, par exemple sur un nombre de jours maximum, par mois par exemple, si ce mois ci je veux utiliser ces jours : partiellement totalement ou pas du tout. Ne pas être contraint par une définition stricte et systématique sur l'année de X jours par semaine sur tel(s) jour(s). Faisable ? et bien cela est faisable lorsque l'on pose nos RTT sur son espace personnel !

Poll Created Sat 19 Sep 2020 2:39PM
Noter l'intérêt de chaque position Closed Fri 2 Oct 2020 10:00PM
Une limite du nombre de jours de télétravail vous semble souhaitable/nécessaire ou plutôt détrimental ?
Notez chaque position dans une échelle 0-10. Vous pouvez changer d'avis le temps que l'enquête soit ouverte. Lisez les arguments dans la discussion et apportez les votres. Les votes sont annonymes. La position "pas de télétravail" sert de référence.
Results
Results | Option | Points | Mean | Voters | ||
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Nombre de jours de télétravail à discretion des salariés et ses équipes | 179 | 0 | 0 | ||
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Limiter le nombre de jours de télétravail | 82 | 0 | 0 | ||
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Pas de télétravail | 12 | 0 | 0 | ||
Undecided | 0 | 0 | 0 |
27 of 27 people have participated (100%)
Anonymous Mon 21 Sep 2020 11:55AM
0 - Limiter le nombre de jours de télétravail | |
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0 - Nombre de jours de télétravail à discretion des salariés et ses équipes | |
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0 - Pas de télétravail | |
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Il y a deux questions. Faut il limiter le nombre de jour de télétravail possible ? et Faut il définir, poser, organiser, valider ses jours de télétravail ou les prendre au grès des besoin, sans validation par les équipes....?
Anonymous Thu 24 Sep 2020 9:54AM
10 - Limiter le nombre de jours de télétravail | |
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10 - Nombre de jours de télétravail à discretion des salariés et ses équipes | |
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0 - Pas de télétravail | |
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Je suis favorable à un cadre (nombre de jours max/mois) qui soit le même pour toutes et tous et qu'à l'intérieur de ce cadre, les jours puissent être posés de manière flexible et en accord avec les contraintes de travail sans que ce soit de manière arbitraire. Par ex. prévoir une organisation du travail (activités) des salarié.e.s à priori non ciblé.e.s par le TT mais qui souhaiteraient en faire (avec réalisme, objectivité).
Eric Penot Mon 21 Sep 2020 8:00AM
Bruno Dorin Mon 21 Sep 2020 9:42AM
La première question du sondage n'est pas limpide "Limiter le nombre de jours de télétravail" : (1) en général ? ou (2) par la Direction ? J'ai répondu suivant la première interprétation

Facundo Muñoz Mon 21 Sep 2020 10:03AM
Quelle est la différence ? C'est établir cette limitation dans le texte de l'accord sur le télétravail qui est en train de se négocier entre les organisations syndicales et la direction. Cet accord va déterminer les normatives que réguleront le télétravail (en temps normal).
E Sabourin Sat 26 Sep 2020 10:49AM
Bonjour a toutes et a tous sur ce forum
Il est difficile de fixer des normes en nombre de jours étant donnée la diversité des métiers, des taches en relation avec le télétravail. Je trouve que 2 jours par semaine sans aucun contrôle et sans aucune autre obligation que la télédéclaration antérieure sur espace personnel (comme actuellement) serait déjà une avancée réaliste afin de convaincre la direction (qui est contre) a partir d'une base intersyndicale forte...
Les accords sont toujours révisables et rien n’empêchera de négocier plus plus tard si nécessaire, surtout si les crises sanitaires ou autres devenaient durables.
Ne pas oublier que la CGT milite pour des compensations concrètes pour les collègues dont le métier, la fonction ou les taches ne permettent pas d'avoir accès au télétravail.
Amicalement
Eric

Facundo Muñoz Sun 27 Sep 2020 7:31AM
Scénario hypothétique 1:
Elle est chercheuse. Les dernières deux semaines elle a eu plein de réunions, deux séances de formation et a passé du temps avec son thésard. Elle a voulu assurer ces activités en présentiel. Les deux semaines d'avant elle était en mission. Du coup, elle n'a pas pris aucune journée en télétravail depuis un mois. La seule journée un peu plus dégagée de réunions ça ne le convenait pas.
Les deux semaines à venir, par contre, sont assez tranquilles. Quelques réunions de coordination et un peu de suivi de son thésard qu'elle pourrait assurer à distance. Ce serait bien de pouvoir rester en télétravail quelques jours de suite : elle pourrait se concentrer en finir la révision de son article qui traîne depuis des semaines, et de préparer sa présentation pour la conférence du mois prochain.
Finalement, ce serait comme partir en mission deux semaines, chez soi, pour se concentrer et avancer sur quelque chose. Pour quoi avoir des limitations hebdomadaires ou mensuelles pour ce genre de "mission" et pas pour les missions à l'étranger ?

Facundo Muñoz Sun 27 Sep 2020 7:50AM
Scénario hypothétique 2 :
Je vais suivre une formation la semaine prochaine, sur les 5 jours, toute la journée. Elle est organisée à La Réunion. Mais les organisateurs ont prévu la participation à distance pour éviter plusieurs déplacements en avion. Je suis d'accord pour la suivre depuis Montpellier.
À cause du décalage horaire, la formation se tient de 7h à 15h heure de Montpellier. Ce serait beaucoup plus confortable et pratique pour moi pouvoir la suivre depuis la maison en télétravail.
Si je devais me rendre à La Réunion personne n'y s'opposerait, mais à cause de la limitation de journées en télétravail je dois me déplacer au bureau à 6h du matin juste pour être présent sur site. Même si je suis indisponible.
Claire Billot Mon 28 Sep 2020 5:26AM
Bonjour à tous,
Merci pour ce forum !
La pratique actuelle imposée est une bonne expérience, elle met en lumière plusieurs dérives, qui sont souvent retrouvées aussi en présentiel mais sont alors plus naturellement controlées :
le sur-travail : à la maison, et en TT, celui-ci est très facile. C'en est même paradoxalement sa justification - pas de trajet, donc pas de temps perdu....-. Dans différentes situations, les personnes commencent plus tôt que d'habitude, finissent plus tard, ne font pas de pauses, mangent très rapidement, etc...
le sous-travail : là aussi, on est dans une situation qui est la plus facile à imaginer. Interconnexion vie privée-vie pro compliquée à gérer avec toutes les dérives en termes d'encadrement du travail imaginables.
Pour ces deux situations, et pour les raisons de lien social/rythme de vie du travail, il me semble important que le TT soit limité en nb de jours, tout en gardant une certaine souplesse qui permette de répondre aux situations décrites précédemment, le TT devenant en soit un outil de management du travail puissant palliant aux dérives du travail sur site (qui devraient cependant être adressées en direct ;-)).
Ainsi, on pourrait faire la proposition suivante : limiter le nb de jours possibles de TT par mois, avec une fraction de ceux-ci reportable d'un mois sur l'autre, possiblement posés consécutivement. Ex : 5 jours de TT max, qu'on soit en congés ou pas, utilisables sur base déclarative via application, dont 3 pourrait être reportés. De facto et/ou grâce au report, on peut avoir une semaine complète si besoin, on peut poser une journée régulière, le présentiel est assuré.
J'aurais par ailleurs aimé avoir des informations complémentaires qui impactent la souplesse du dispositif : badgeage virtuel envisagé ? périodes de connexion obligatoires ? adossables aux jours de congés ? lieu(x) de TT modifiable(s) (modulo conditions de travail satisfaisantes et justifiées, lien avec assurance) ? quelle attention d'équité entre personnes pouvant TT et celles ne le pouvant pas ?
A bientôt,
Claire
Bruno Dorin Mon 28 Sep 2020 6:55AM
Voilà une synthèse et des propositions (de Claire Billot) auxquelles je souscris entièrement, cela me semble bien équilibré. Les questions qu'elle soulève me semblent également très importantes. Sur la question spécifique du pointage, étant contre en général (une ineptie du Cirad dans le monde de la recherche, qui outre le fait qu'elle me traumatise quand je suis sur site, me fait avoir honte de mon institution quand je dois l'avouer à des collègues ; ce n'est rien comprendre aux ressors de notre métier, si notre coeur de métier est bien la recherche...), je suis encore plus contre un badgage virtuel des chercheurs ...sauf pour celles et ceux qui souhaitent badger (virtuellement ou non) pour des raisons que certain(e)s ont déjà exposées dans des forums internes (cela amortira au moins un matériel/dispositif qui a coûté très cher, sans compter sa maintenance et ses frais de fonctionnement en équivalent temps plein...). Bien cordialement, Bruno
Vincent Bonnal Mon 28 Sep 2020 1:49PM
Bonjour,
J'ai toujours du mal à comprendre cette recherche de notion d'équité entre personnes pouvant télétravailler et celles ne pouvant pas télétravailler...
Déjà, si le monde de l'entreprise était équitable, ça ferait longtemps qu'on aurait tous le même montant sur le bulletin de paie. On est loin d'en être là, et c'est même pas sûr que ce soit une bonne idée, mais c'est un autre sujet.
Ensuite, en quoi est-ce impossible d'accepter que certains emplois sont peu ou pas télétravaillables alors que d'autre peuvent l'être (beaucoup) plus? Est-ce impossible d'être d'accord sur le fait que c'est inhérent aux fonctions, aux métiers de pouvoir ou non télétravailler? Pourquoi ne pas l'accepter? Parce que ceux qui ne peuvent pas télétravailler ont aussi d'autres avantages, comme celui de ne jamais ramener à la maison du travail... mais doit-on partir sur ce type de comparaison pour avancer sur ce sujet au Cirad ???
Le télétravail c'est toujours du travail, c'est pas du repos, c'est pas du bon temps, c'est pas mieux ou moins bien que d'aller travailler dans les locaux du Cirad, c'est différent. Le télétravail, c'est juste une nouvelle forme (supplémentaire) d'organisation du travail offerte aux salarié.e.s, et à eux, à elles, de décider de la mettre en oeuvre, ou pas. C'est plus de liberté couplées à des contraintes, c'est de nouveaux avantages, liés à de nouveaux inconvénients.
Plus le télétravail sera pensé simplement, plus il sera efficace pour tout le monde. Fixer une nombre de jour de télétravail maximal par semaine, par mois, par an, chercher à créer un système de report (mensuel, hebdomadaire,...), imaginer de lier le télétravail à du badgeage virtuel ou pas, etc... c'est introduire une multitude de complexités inutiles et contre-productives, en plus de faire croire aux salarié.e.s que le télétravail est uniquement un avantage et donc quelque chose qu'il faut limiter.
E Sabourin Mon 28 Sep 2020 2:05PM
Bonjour
Tout a fait d'accord avec ton point de vue et son
argumentation...Je reprenais une des conclusions d'une des
dernières réunions de section a ce sujet, mais en me demandant
effectivement comment la concrétiser (très difficile et
effectivement ceux qui n'ont pas accès au télétravail ne risquent
pas de rapporter du boulot a la maison).
D'accord également avec la proposition de Claire, d'un "stock" de
jours a télétravailler, mobilisables ou non seulon les besoins et
circonstances avec un report possible sur mois suivant (sans doute
pas cumulable ad æternam par contre)
Amicalement
Eric
Le 28/09/2020 à 15:49, VB (Framavox) a
écrit :
Renoir Tue 29 Sep 2020 4:27AM
Je soutien cette idée de "stock" de jours à télétravailler mobilisable ou non selon les besoins et circonstances. On pourrait avoir X jours par mois reportables 1 fois à prendre si on veut
TLB Mon 28 Sep 2020 2:17PM
Je suis parfaitement d'accord avec la vision de VB. A quoi bon vouloir toujours trouver une pseudo équité là où il n'y en a pas de toute façon. Chaque fonction, chaque métier du Cirad a des avantages et des inconvénients et rien n'est équitable. Le TT doit être raisonné comme une autre organisation du travail en termes de gestion du temps, de déplacement, de conciliation de contraintes professionnelles et personnelles, de gestion de l'espace de bureau, d'optimisation des coûts globaux (locaux, fonctionnement…) de bilan carbone, de bilan de fatigue, de santé et donc d'absentéisme. Ce n'est en soit ni un avantage ni un inconvénient, c'est un autre mode de fonctionnement qui peut convenir à certains et à certains moments et que d'autres ne veulent pas ou ne peuvent pas envisager. On l'a bien vu lors du confinement obligatoire, certains d'entre nous ont souffert d'être obligés de télétravailler. Il convient donc de le concevoir clairement et surtout simplement, en définissant un quota (annuel, mensuel) et en laissant une marge de liberté pour sa mise en œuvre au niveau des équipes et surtout ne pas en faire une usine à gaz à procédures administratives et technologiques complexes. Un peu de confiance ne nuit jamais.
Helene Quinonero Tue 29 Sep 2020 8:57AM
Au Cirad, rares sont les fonctions qui ne permettraient pas du tout de télétravailler. Il faut que tous ceux qui le souhaitent puissent télétravailler, ne serait-ce qu'épisodiquement, une ou deux fois dans l'année. Si les personnes se portent volontaires pour faire du télétravail (et le volontariat est indiscutable), c'est bien qu'elles y verront plus d'avantages que d'inconvénients. Le gain de temps et de fatigue en trajets, l'économie financière qui en découle, la possibilité de pouvoir se concentrer sans être dérangé, et j'en passe. La notion d'équité est donc très importante à conserver dans un accord négocié, c'est le rôle des négociateurs représentants du personnel de penser à tous.

Virginie Ravigné Thu 1 Oct 2020 10:01AM
En effet ! Le télétravail devrait être possible pour tou.te.s. A charge aux équipes, et donc aux DUs, de moduler les demandes des agents en fonction des charges de postes. C'est ce qui se pratique à l'INRAE : deux jours possibles pour tout le monde (comprenez, technicien.e.s compris). on demande en argumentant auprès de ses référents (responsables d'équipe et d'unité) et le DU valide ou module la proposition. L'organisation des équipes est sauve et tout le monde a les mêmes droits. Le défaut du système INRAE à mon sens est que ces jours sont fixes pour une année. Par exemple on a toutes les semaines le mardi et le mercredi télétravaillés. Ca c'est assez inadéquat pour la question de la souplesse, mais ça permet de faire régler par les DUs la question de l'organisation des équipes.
Renoir Thu 1 Oct 2020 10:12AM
Cette organisation INRAE est justement pour moi le modèle à ne pas suivre car aucune souplesse sur les jours et surtout sur le fait qu'on prenne ou pas des jours régulièrement. L'organisation des équipes peut très bien être faite avec des jours "flottants" dans la mesure où cela fonctionne comme une demande de congés et même mieux puisque pendant le télétravail on est joignable et on bosse
Stéphane Guéneau Fri 2 Oct 2020 5:27AM
Bonjour et merci pour ce forum.
Je trouve qu'il y a pas mal d'hypocrisie sur le télétravail car une grande partie des chercheurs télétravaillent : lorsqu'on a des échéances, un article, un chapitre d'ouvrage, un rapport, une thèse à lire ou une réponse à un appel d'offre, nous sommes souvent obligé,s de mettre la gomme le soir, la nuit, les week-ends ou les jours fériés. De fait ce surtravail, en télétravail, n'est nullement pris en compte. On devrait pouvoir bénéficier d'une souplesse maximale sans contraintes déclaratives lourdes.
Virginie Riou · Thu 17 Sep 2020 10:25AM
Tout à fait d'accord avec Facundo et Virginie.
Puis les gens qui ont besoin de ce contact physique, humain parce que c'est dans leur nature ou parce qu'ils vivent seuls chez eux et qu'ils ont besoin de voir du monde et bien ces gens là ne télétravailleront tout simplement pas. Le télétravail n'est pas, ne doit pas être une obligation pour celles et ceux qui n'en veulent pas!