Comment garantir l'accès aux soins et à l'hygiène des plus démunis dans un contexte où nous assistons à une forte augmentation de la précarité ?

Comment garantir l'accès aux soins et à l'hygiène des plus démunis dans un contexte où nous assistons à une forte augmentation de la précarité ?

Comment garantir une veille sanitaire fiable en terme de qualité de l'eau, de l'air et de salubrité publique en coordination avec la population concernée ?

Comment participer à l'accueil des personnes dites "gens du voyage" ?
(ex : visite des lieux déjà existants, accessibilité, état, sanitaires...)

Il est utile de rappeler que la France a signé la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (et son article 25), reprise en préambule de notre constitution et mise en application dans le code de la santé publique.
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires… »

Tout se tient et j'ajouterai donc : "Comment faciliter l'insertion des réfugiés politiques (construction d'un foyer, assistance administrative, gratuité des soins au centre de santé municipal pour ceux qui n'auraient pas encore la CMU, aide alimentaire pour ceux qui n'ont pas encore l'allocation de réfugiés"

Quid de la récente expulsion manu militari des Tibétains sur l'arrêté du maire de Conflans et comment contrevenir? quelles formes d'action possible? :thinking:

Personnellement je pense qu'il faut travailler avec la Pierre Blanche et les associations qui font un travail remarquable en terme de formation, d'assistance administrative ou simplement d'aide alimentaire. Ils ont un besoin urgent de l'aide des municipalités.

pour info les tibétains (plus de 300 maintenant) sont toujours à Achères. face aux actions du Collectif de soutien aux réfugiés et sans abri de la confluence (que vous pouvez rejoindre), de la LDH Conflans et des bénévoles d'Achères, le Maire d'Achères a mis à disposition un accès à l'eau (2 robinets en tirant l'eau du cimetière).
Comme action, il y a eu : saisine auprès du Défenseur des Droits, lettre au Préfet de Région, au Préfet des Yvelines, à l'OFII. Rencontre avec le sous-Prefet, en présence du Maire d'Achères. C'est cette dernière rencontre, avec l'annonce d'un recours de notre part auprès du Tribunal administratif, qui a fait bouger le Maire.
Par contre, aucune solution d'hébergement ni de mise à l'abri annoncée. Ils risquent de rester là jusqu'à l'hiver (quand des centres d'hébergement ouvrent).
espérons que l'action en justice fera bouger les choses.
Et au quotidien, ce sont des bénévoles qui apportent nourriture, couvertures, qui assurent des quotidiennement des cours de français, etc etc