Pacte de transition et polémiques locales, concentrons-nous sur l'essentiel en Pays d'Alès

Le Pacte pour la Transition citoyenne est un document réalisé pour et par les
citoyen·ne·s en vue des élections municipales 2020.
Son objectif ? Permettre la transition climatique, sociale et démocratique.
Le Pacte pour la Transition propose 32 mesures concrètes pour construire des
communes plus écologiques, qui ont été rédigées par 48 organisations (Alternatiba,
Enercoop, Emmaüs, Greenpeace, le MES...) et par une large consultation citoyenne
d’octobre 2018 à mars 2019.
Parmi ces mesures il y a l’adhésion aux monnaies locales :
• "Adhérer aux monnaies locales complémentaires et citoyennes et les mettre
en place dans les services publics de la commune et de ses groupements,
dans les budgets participatifs et dans le soutien aux associations."
Les candidats aux élections municipales de 2020 pouvaient signer le Pacte et
s’engager ainsi à mettre en œuvre au cours de leur mandat ces mesures.
Une liste à Alès « Le Printemps alésien » s’était engagée à signer ce pacte.
Notre association Cévennes en Transition a été contactée par des membres de
cette liste afin que nous leur présentions notre projet ; ils nous ont invité à
présenter notre monnaie locale lors d’une de leurs conférences avec pour thème
l’Economie Sociale et Solidaire.
La monnaie locale est effectivement un outil de l’ESS, c’est d’ailleurs la loi de
2014 sur l’ESS qui lui a donné une base légale.
Nous avons accepté de participer à cette conférence puisque notre objectif est
que l’AÏga se développe largement sur le territoire et parce que notre projet fait
partie intégrante du pacte transition.
Nous supposons que toutes celles et tous ceux qui ont adhéré à notre
association, ont pour objectif cette transition écologique qui nous semble plus que
jamais souhaitable voire vitale.
Dès lors nous ne comprenons pas pourquoi nous avons fait l’objet de
nombreuses critiques du fait de notre participation à cette conférence et de
propos malveillants et erronés dénonçant notre politisation, certains ont même
colporté que nous avions « créé une liste »… Et autres « Fake News »… qui font
du tort à notre projet : L’Aïga.
Actuellement c’est la crise sanitaire qui fait la une de l’actualité et nous avons
tous bien évidemment d’autres préoccupations.
Mais cette crise est le signe qu’il faut impérativement changer notre façon de
produire, de consommer, notre modèle socio-économique.
Nous serons restés un mois et demi voire deux sans activité économique et
quand l’économie va connaître son effondrement, les plus pauvres en souffrirons
et en souffrent déjà. Les riches résisteront à la crise.
Si nous voulons réussir ce qui a été mis en place en 2008 en Grèce nous devrons
agrandir notre nombre et nous concentrer sur le développement rapide de l’Aïga

sur son territoire pour qu’il remplace l’euro et nous permette de passer la crise en
sécurité.
Aujourd’hui plus que jamais nous devons être mobilisés face à la crise qui
se prépare, l’heure n’est plus aux gestes et actions qui n’ont aucun sens.
Prenez soin de vous et gardons le contact.

L'équipe de Cévennes en Transition et Référents en Pays d'Alès