L' offre de formation "au coeur des territoires" jusqu’au BTS ou à la licence) existe déjà. Donc, attachons-nous désormais à la diversifier ou à l'ouvrir à des publics plus diversifiés. Sur les "villages de la formation professionnelle", attention à l'amalgame des publics fragiles qui mécontente chacun d'eux. Evitons ce type d'énumération : la perte d'emploi, n'est pas la difficulté scolaire qui n'est pas la difficulté d'intégration.

Il nous faudra aussi réfléchir à la place du privé dans l'offre.

Offrir les formations aux villes qui au bord de la mer...

Cela sera couplé à d'autres mesures phares: sur l'orientation, le partenariat avbec les professionnels pour travailler les nouvelles filières etc

Pourquoi pas capitaliser sur la numérisation à marche forcée de l'éducation durant la crise sanitaire pour proposer des offres de formations qui mixeraient cours en présentiel et cours virtuels ? Cela permettrait aux étudiant.e.s d'avoir un programme enrichi capitalisant à la fois sur l'offre locale et des enseignements à distance (cela a sans doute déjà été proposé par d'autres)

Question assez compliquée.La problématique est le coût de la formation lorsqu'elle est éloignée(mise en péril du choix d'études pour les plus démunis à cause des coûts annexes). Or s'éloigner pour ses études permet de s'autonomiser. Plus de lieux d'études=moins de concentration d'étudiants= moins d'échanges. La vraie question n'est elle pas alors de favoriser financièrement l'accès aux études d'où un revenu spécial étudiant?

développer la préformation par la connaissance des métiers surtout manuels en référence " l'outil en main" ou bien le préapprentissage

Faire un audit de ce qui marche déjà (ou pas) et le compléter avant d'empiler une mesure en plus

Idée très intéressante si la représentativité de tous les jeunes, leur pouvoir d'action et la construction avec les élus est réellement là. Un retour du conseil régional des jeunes ?

Des régions voisines le font : Bretagne, Centre Val de Loire.

Comment la rendre représentative? Et dans la liste il manque les jeunes chômeurs.

Les maisons de l'Europe pourraient être associées au dispositif, afin d'inciter les jeunes à profiter des programmes de mobilité eurôpéens

Je trouve l'idée intéressante.

Et aussi dans les E.S.A.T. Les différentes propositions ne mentionnent que trop rarement les personnes en situation de handicap. je rappelle que cette situation de handicap peut être provisoire et liée à un accident ou permanente et que de nombreuses personnes dont des jeunes sont en capacité de travailler dans des entreprises adaptées (ESAT) ou non ; et ceci dans le secteur public ou privé.( cf Code Civil et lois dites de 2005 et 2007)

Intention louable, mais le travail qu ils abattraient, ce sont de vrais emplois, qui devraient être donc avec un vrai contrat, un vrai salaire. Le service civique ne doit pas remplacer le réel travail construction d'emplois dans le monde social , éducatif, de sante ou d aide à la personne.

Les services civiques sont une bonne idée mais trop souvent relégués comme des emploies à pleins temps et sous payés et surtout à destination des jeunes, déjà dans des situations précaires

Attention ces services civiques sont parfois des vrais emplois mais sous payés. Il faudra instaurer une charte afin que les S.C. apportent vraiment une expérience ou une compétence aux jeunes.

Être vigilent que les fiches de missions soient claires en n empiètent pas sur du travail salarié

Proposer que ces missions soient réalisées en binômes paritaires.

Les services civiques sont une bonne idée mais trop souvent relégués comme des emploies à pleins temps et sous payés et surtout à destination des jeunes, déjà dans des situations précaires

L'idée est intéressante, par contre, le salaire versé compris entre 580 et 688 € reste de mon point de vu bas. Outre une expérience qui peut être enrichissante, je peux comprendre la réflexion que peuvent avoir certaines personnes qui parlent de main d'oeuvre à bas coût.

Pour l'accueil des jeunes en service civique ne serait il pas judicieux de former des tuteurs d'accueil? De prévoir des cycles de formations, des modules communs, pour enrichir leurs CV, comme "valeur ajoutée" ....

Attention à ne pas alimenter une tentation de confier pour un coût moindre des missions qualifiées qui devraient faire l'objet d'embauches de droit commun.

Merci de ne pas oublier les jeunes en situation d'illettrisme, et de mettre en place des formations dans la durée, et en lien avec les entreprises, pour leur permettre de maîtriser leur vie sociale, et professionnelle.

Ne pas oublier de faire des évaluations en cours et à la fin des missions ...

Ce financement est géré par le département il me semble. Je ne suis pas contre l'idée mais il faut aussi les ressources en face. Quelle est la proposition ?

Oui, et aussi pour devenir territoire d'expérimentation pour un revenu universel d'existence (préconisation du rapport sénatorial sur le sujet)

Tel qu'énoncé non, si c'est avec un accompagnement et de la formation oui

Super important ! En profiter pour rappeler qu'aujourd'hui, le RSA est déjà conditionné à la recherche d'un emploi (pour celles et ceux qui craignent que cela ne freine la motivation à travailler). Et pourquoi pas s'engager en parallèle à mener une étude sur l'impact de cette expérimentation (impact sur leur situation personnelle et familiale, notamment leur stabilité économique et en matière de logement, impact sur leur recherche d'emploi, sur leur santé mentale/confiance en soi...) ?

L'élargissement du RSA aux jeunes de 18 à 25 ans doit s'accompagner d'un suivi sur la formation et l'emploi de ces personnes de manière à ce que ce soit une véritable rampe de lancement pour eux.

il faut viser tout de suite la mise en place d'un revenu universel.

La première étape étant de cibler les jeunes par exemple.

le RSA est obsolète ! posons les bases d un revenu universel, c'est plus ambitieux et plus juste socialement . l étude de Benoit Hamon est un bon support

Il faut un dispositif plus ambitieux qui correspond réellement aux moins de 25 ans. Le RSA n'a pas été développé pour les problématiques des moins de 25 ans mais pour répondre à d'autres situations précaires. C'est juste une solution inadaptée à un problème plus complexe.

Je soutiens ce projet. Cela permet de diminuer d'avantage la précarité des jeunes qui est aujourd'hui TRES voir TROP présente dans notre société en France. Aujourd'hui, on parle parfois de génération sacrifié. Les jeunes doivent relever de grand défi actuel (la crise économique, les impacts environnementaux traduits par le changement climatique et la perte de la biodiversité puis des conflits politiques qui surgissent de + en +). Opter pour cette démarche, c'est faciliter leurs l'actions.

à associer un accompagnement de ces jeunes pour les former

Faire attention à ne pas tirer vers le bas les décrocheurs ...

Comment est t'il possible d'être contre ?

• il faut travailler avec les départements, les professionnels du secteur, et les personnes concernées pour imaginer la meilleure solution (distributeurs ou autre ?)

• pensons aussi à toutes celles qui ne fréquentent pas les établissements listés.

• axons notre programme sur des mesures plus structurelles pour prévenir la pauvreté chez les jeunes

OK pour trouver un moyen pour permettre à celles qui en ont besoin de se procurer des protections hygiéniques gratuites, mais les distributeurs ne me semblent pas une bonne solution (compliqué et cher) : et quid de toutes celles qui ne fréquentent pas les établissements listés.

Pourrait-on détailler ce qu'on entend par des protections hygiéniques écologiques?? S'agit-il de la classique serviette jetable mais en coton bio (qui reste néanmoins très polluante vu le volume de déchet que cela génère) , de la coupe menstruelle, des protections lavables, de la culotte menstruelle lavable? Le coût et l'impact environnemental ne sont pas les mêmes! La création d'un chèque spécifique pourrait permettre de laisser le choix aux jeunes filles (qui est très personnel).

Mettre en avant les protections réutilisables /lavables: serviettes hygiéniques en tissu et coupes menstruelles en silicone lors de temps de sensibilisation à la pollution engendrée par les protect° jetables ainsi qu'aux pbs qu'elles représentent pr la santé suivi d'un don (au choix: serviettes ou cup) accompagné des explications concernant son usage et d'un suivi de son usage (passer du jetable au réutilisable entraîne souvent des questionnements qu'un accompagnement permet de surmonter)

Il pourrait être intéressant d'expérimenter en parallèle un distributeur de cups et / ou culottes menstruelles à tarif très réduit.

Là aussi bien inscrire cela dans une action globale.

Attention à la façon dont le producteur pourra être payé vraiment par ce chèque,si c est pour le circuit court. Risque de démarches. Il risque d être refusé par justement les vendeurs visés ( le pêcheur qui vend seulement ses huitres sur le marché). Comment définir les produits concernés? Par le type de produit ? Le circuit de vente ? Le degré de bio? Compliqué. Même à la Biocoop il n'y a pas que du bio ( poisson pas bio à la panurecbio par exemple)

La proposition de Franck mérite d'être discutée.

en profiter pour favoriser les circuits courts

Revenu universel

Important d identifier un réseau de partenaires qui feront vivre ce dispositif

Pour compléter cette idée, il serait intéressant d'aller regarder le travail du collectif Pour une sécurité sociale de l'alimentation qui défendent l'idée d'un droit à une alimentation durable. Plus d'infos ici : https://www.isf-france.org/articles/pour-une-securite-sociale-de-lalimentation

Je ne suis pas sûr que cela soit légal de cibler tel ou tel enseigne.

Je trouve la proposition de Franck intéressante.

Le faire payer 10 euros par exemple pour 50 euros de bon d'achat lui donnerait une autre valeur ...