Cette lettre est une initiative que l'on peut comprendre, mais pour moi si elle est nécessaire, elle tape à coté de la plaque et ne fait pas le vrai bilan de la situation. Je ne vais pas faire comme certains membres du collectifs des précaires et exiger de ces démissionnaires des excuses pour tout le mal qu'ils ont déjà fait en acceptant les responsabilités (et donc en assumant la politique et l'idéologie qui va avec), mais quand même regardons la réalité de la situation...
Il est très important que le mouvement en cours se rende compte que ce qu'il faut remettre en cause, c'est pas seulement la LPPR, mais surtout l'ensemble des politiques de casse de l'ESR depuis des années.
La très grande différence que l'on a à mon avis dans l'ESR vis à vis de la réforme des retraites, c'est que la bataille de la réforme structurelle (qui a complètement boulversé la logique de fonctionnement des établissements de l'ESR) elle a déjà été perdue avec la LRU/RCE/statuts sur la période 2007-2009...
Les Enseignants-Chercheurs ont cru avoir une victoire en obtenant la protection (individuelle donc très faible) contre la modulation de service et en repoussant l'évaluation individuelle. Mais en fait ces 2 miettes qui correspondent à une réforme de type paramétrique (modulation des services est bien un paramètre et évaluation individuelle est un outil de mesure paramétrique) ont permis aux gouvernements successifs d'imposer la réforme structurelle (autonomisation des établissements et individualisation des situations....). Donc on joue à revers exactement de l'enjeu des retraites...
À mon avis c'est capitale de combattre au vu du bilan désastreux la LRU/RCE/statuts qui sera aggravé pas la LPPR que de combattre la seule LPPR car combattre la seule LPPR ne règlera en rien les dégâts actuels et donc conduira à une désolidarisation des précaires qui eux sont déjà victimes des politiques des ce 20 dernières années.
MoiVraimentMoi · Sun 9 Feb 2020 11:36AM
Cette lettre est une initiative que l'on peut comprendre, mais pour moi si elle est nécessaire, elle tape à coté de la plaque et ne fait pas le vrai bilan de la situation. Je ne vais pas faire comme certains membres du collectifs des précaires et exiger de ces démissionnaires des excuses pour tout le mal qu'ils ont déjà fait en acceptant les responsabilités (et donc en assumant la politique et l'idéologie qui va avec), mais quand même regardons la réalité de la situation...
Il est très important que le mouvement en cours se rende compte que ce qu'il faut remettre en cause, c'est pas seulement la LPPR, mais surtout l'ensemble des politiques de casse de l'ESR depuis des années.
La très grande différence que l'on a à mon avis dans l'ESR vis à vis de la réforme des retraites, c'est que la bataille de la réforme structurelle (qui a complètement boulversé la logique de fonctionnement des établissements de l'ESR) elle a déjà été perdue avec la LRU/RCE/statuts sur la période 2007-2009...
Les Enseignants-Chercheurs ont cru avoir une victoire en obtenant la protection (individuelle donc très faible) contre la modulation de service et en repoussant l'évaluation individuelle. Mais en fait ces 2 miettes qui correspondent à une réforme de type paramétrique (modulation des services est bien un paramètre et évaluation individuelle est un outil de mesure paramétrique) ont permis aux gouvernements successifs d'imposer la réforme structurelle (autonomisation des établissements et individualisation des situations....). Donc on joue à revers exactement de l'enjeu des retraites...
À mon avis c'est capitale de combattre au vu du bilan désastreux la LRU/RCE/statuts qui sera aggravé pas la LPPR que de combattre la seule LPPR car combattre la seule LPPR ne règlera en rien les dégâts actuels et donc conduira à une désolidarisation des précaires qui eux sont déjà victimes des politiques des ce 20 dernières années.