demande d'AfterWork pour Euro Api - jeudi 6/04/23

pour le devis on peut leur mettre le detail de chaque produit a l'unité,

on leur fera une facture selon ce qui est consommé - vu par téléphone avec Mme Severac

oui, mais ça me fait rire qu'ils disent "afterwork" à la place d' "apéro"

Bonjour,

on fait quoi avec cette proposition ?

dite vos avis ici :

il est vrai que pour ce genre de demande on rentre peut être plus dans de la prestation de service pur, est non dans l’échange culturel et sociale que l'on revendique avec notre association....

où est ce qu'on met 40 personnes dans la gare?

En fait ça pose quelques question...
si j'ai bien compris le principe d'un afterwork
c'est de ce retrouver entre collègue, supérieur hiérarchique et subordonnés dans un cadre différent du boulot pour créer des relations sociales, créer une "cohésion" dans une équipe, et c'est une technique magenariale digne des start-up, "regardez comme on beau, gentils, attentionné, et tous dans la même la galère, soyons solidaire, y a pas que le boulot dans la vie, si vous pourriez bosser un peu sur votre temps de loisirs ça serait parfait, ne râlez pas trop, on est cool, on fait des efforts pour vous rendre la vie meilleure"...
l'interêt pour euroapi c'est que les exploités peuvent venir à pied en sortant du boulot, et qu'ils ne sont pas dans leur lieu de travail ou quelque chose qui porte l'image des exploiteurs... on est un espace neutre, récréatif, convivial qui ne rappel pas l'image du groupe/filiale Sanofi/euroapi.
Comme disait Elise, ils ont une restauration centrales, la place et les moyens de faire ça chez eux.
Si ils nous demande c'est qu'ils y trouvent un intérêt... lequel?
Qu'est ce qu'on y gagne nous?
Des moyens financier pour mener des actions qui nous intéresse, mais comment légitimer légalement la vente de notre travail bénévole?
Si c'est faire à manger pour 40 personnes et revendre avec une marge il faudrait que ce soit un peu dans un cadre légale, on peut pas prétendre qu'ils viennent à l'association de la gare de l'utopie pour ce que met en avant les objectifs du collectif "Associations culturelles, de loisirs, associations de défense de l'environnement, associations éducatives, associations humanitaires, d'entraide, sociales, associations, organismes de consommateurs et d'usagers, épiceries solidaires." Devrait on faire adhérer les participant-e-s au prix de la soirée et qu'iels
se voient offrir le repas en guise de bienvenue dans notre association?
Qu'est ce qu'ils envisagent par la suite de faire en partenariat avec le café?
Si ils veulent simplement nous soutenir parce qu'ils trouvent que ce lieu à le mérite d'exister pourquoi ne pas se contenter d'un don qu'ils se rembourseront en grande partie avec la défiscalisation? à moins que ça ne fonctionne qu'avec les associations ayant reçu le label "d'intérêt public".
Si nous faisons appel à un professionnel, qu'elle marge faisons nous?
Quel professionnel, à quelles conditions?
Voulons nous fournir un travail gratuit (chronophage et énergivore)?
Est ce que ça à du sens?

j'ajouterai que si on a envi de gagner un peu d'argent en vendant des repas, autant le faire pour des trucs qui nous font plaisir, qui on du sens, avec un objectif précis...
par exemple des soupes pour soutenir DAM TAM,
ça c'est cool!
un autre exemple:
Organiser un repas et bénéficier de l'argent récolter pour faire venir un/des artistes/intervenant-e-s/etc, je suis partant, parce que je sais dans quel but je me donne les moyens d'agir...
ça veut pas dire que c'est pas l'occasion d'obtenir un moyen d'agir, c'est juste que je ne suis pas motivé par la façon d'avoir de l'argent, et parce que je ne sais pas à quoi cet argent va nous servir...

Laure Séverac vient dimanche à la journée manga... on peut en discuter avec elle.

https://www.tnp-villeurbanne.com/manifestation/afterwork-la-novlangue-atouts-et-dangers-du-pret-a-parler/

https://travailetculture.org/La-NOVLANGUE-atouts-et-dangers-du-pret-a-parler-Afterwork.html

Expressions formatées, euphémismes, anglicismes : la langue managériale semble parfois codée et hermétique au débat. Quelle est la fonction de ces nouveaux langages qui surgissent dans les organisations ? Outils de communication ou verrouillage de la pensée ?
Ces constructions identitaires peuvent générer un rapport complexe entre l’individu, ses pairs, son entreprise : un corporatisme qui peut s’avérer aussi inclusif et fécond que violent et exclusif.

Et il faut faire adhérer les gens qui boivent, je rappelle qu'on a pas de licence.