On fait quoi ?

Cette vidéo est plus à mon sens qu'un simple échange de vues sur un sujet de géopolitique actuel : https://www.youtube.com/watch?v=JKNM8b5S9Hs&t=6713s&ab_channel=G%C3%89OPOLITIQUEPROFONDE

Il a suscité en moi cette réflexion que je vous livre :

En mars 2020, confronté à cette situation unique dans l’histoire de l’humanité, celle d’un confinement général de la population, j’ai rapidement été amené à ouvrir les yeux sur la réalité politique du monde dans lequel je vivais. Grâce à l’internet, j’ai pu alors entendre un son de cloche bien différent de celui véhiculé par le gouvernement et relayé par l’ensemble des médias, et ainsi me forger une opinion. En plein confinement, je comprenais que je n’étais pas seul, que d’autres partageaient le même regard critique sur ce que le pouvoir en place nous imposait au nom du « salut public » !

Cependant, dès la fin de ce confinement, en mai 2020, cherchant à partager ce point de vue (celui d’une gigantesque manipulation des masses) d’abord à mes voisins, ensuite aux personnes avec qui j’avais l’habitude de partager ma sensibilité « démocratique, de gauche et écologique » ainsi qu’une défiance généralisée envers la classe politique et les puissances d’argent, j’ai dû rapidement déchanter en rencontrant l’incrédulité puis le rejet de mon discours critique par les personnes à qui je m'adressais. Je me suis donc replié sur moi-même, vivant pendant quelques mois une situation schizophrénique puisque la journée, j’évitais d’aborder « les sujets qui fâchent » avec les personnes que je rencontrais, alors que le soir, par contre, je retrouvais sur l’internet nombre de personnes dénonçant sans relâche la mise en place d’un système totalitaire dans une démocratie de façade. J’avais alors définitivement basculé dans le clan honni des « complotistes ».

Un an après ce sinistre épisode du confinement, le discours des dénonciateurs se trouvait validé par l’instauration du Passe sanitaire. Refusant de céder à l’injonction de me faire injecter un produit dont une partie de la composition était tenue secrète, je me retrouvais donc dans le camp des parias interdits d’accès aux bars, restaurants, lieux de spectacle, sportifs et de loisirs. J’ai alors commencé à battre le pavé d’Avignon, Montpellier et Millau avec mes frères et sœurs bannis de la société des bien-pensants et copieusement méprisés, insultés et menacés quotidiennement dans les médias « de grands chemins » par les vils propagandistes aux ordres du gouvernement. Dans ces conditions, ce fut quasiment un honneur que d’entendre notre propre Président déclarer qu’il avait très envie de nous emmerder !

Mais au bout de six mois de manifs, force nous fut de constater que le pouvoir en place, se souciait comme une guigne de nos protestations et n’avait pas bougé d’un iota. C’est ainsi qu’entre nous commença à émerger la conscience qu’il était vain de continuer à se battre contre un pouvoir solidement accroché à son trône et qu’il était temps d’opérer un retournement à 180°, de nous engager dans la construction au jour le jour du monde auquel nous aspirions, de nouveaux rapports sociaux, de nouvelles façons de vivre au quotidien les différents aspects de notre existence et d’échapper ainsi à l’emprise d’un système tentaculaire d’asservissement généralisé de la population.

C’est ainsi qu’est né Au Cœur du Larzac.

Deux ans et demi après sa naissance, quatre ans après le premier confinement, nous voici tous, je dis bien TOUS, confrontés à une menace supérieure à tout ce que nous avions pu imaginer, celle d’une troisième guerre mondiale, d’un conflit nucléaire : l’impensable !

Alors aujourd’hui, je me pose et vous pose à tous, qu’est-ce qui est maintenant le plus important de faire ? Est-ce d’agir pour mettre en place des moyens de communication indépendants, de développer notre autonomie énergétique, notre autonomie alimentaire, les moyens de nous soigner par nous-mêmes, de fixer le jour approprié à nos rencontres mensuelles, d’organiser des ateliers… ou bien de stopper les fous furieux qui nous mènent tout droit à ce cataclysme ?

Je souhaiterais donc, mes ami-es, connaître votre sentiment sur ce sujet.