On à toujours le choix François sauf les personnes ne le prennent plus la décision de choisir

Si Jean Marie à synthétisé le fond de la question , pour répondre à la question il semble que dans les temps fort reculé cela fut le cas. Sur l'instant je ne retrouve pas le titre du livre en anglais pas deux archéologues qui ont étudié la protohistoire avec une vision qui diverge de notre imaginaire. je cherches un peut plus tard..

la ref de l'ouvrage traduit en français Au commencement était

Une nouvelle histoire de l'humanité

David Graeber David Wengrow

Merci Laurent de me faire découvrir ces auteurs dont les ouvrages ont l'air passionnants.

Cela semble consubstantiel aux structures sociales, y compris chez les animaux, et tous les acteurs y participent à leur façon, les dominants comme les dominés, chacun en fonction de ses intentions. Je n'ai aucun contre-exemple à donner.

Réponse à Léo (bonjour Léo)

La domination, avec l'exemple du lion, s'il en est, et sa prédation, telle qu'elles nous sont communiquées et représentées par le capitalisme financier, pour se justifier comme étant des vertus naturelles, comme étant validées par le darwinisme historiquement déterminé, sont très largement surestimées, sont pour ne pas dire, un pur détournement.

Le lion (et son clan), considéré comme "dominant", fait la sieste durant une vingtaine d'heure pendant la journée. Ce sont les lionnes, durant le reste de la journée, qui chassent, en groupe, contre un seul individu. De plus, le groupe de chasse privilégient les individus les plus faibles et les plus jeunes. On peut penser que les espèces carnassières appartiennent à la biodiversité naturelle ou alors les considérer strictement comme des prédateurs au sommet d'une chaîne strictement alimentaire et verticale comme se plaît à le croire le capitalisme, au nom de la liberté d'entreprendre, en toute décomplexion.

Le lion, quant à lui, ne chasse que pour se nourrir. Il ne fait pas de réserve (au maximum, cacher une carcasse sur un très court terme et sans garantie), contrairement à l'accumulation extravagante du capitalisme contemporain (financier, dématérialisé, mondialisé). Le stockage et la pénurie organisée sont l'avers et le revers de la même médaille.

https://www.nationalgeographic.fr/video/tv/doux-et-attentionnes-au-paradis-des-bonobos

A cela, de nombreux exemples échappent à ce déterminisme artificiel. L'exemple des bonobos est intéressant également. Il n'y a pas de pénurie organisée, comme le fait si bien le capitalisme avec le travail (le chomage), le sexe (prostitution interdite officiellement) et l'alimentaire (la moutarde). Le manque, la frustration, l'inhibition, la culpabilité nous conduisent à la compétition individuelle et à la guerre, à des sociétés verticales où règne l'Ego, semble t-il. Simple, pas très original et très efficace, pour les riches, en témoignent tous ces pauvres qui ne rêvent que d'une seule chose, le devenir.

https://www.youtube.com/watch?v=UHXm4MI_zdk

On peut penser également à tous les parasites avec les lesquels nous vivons, sur le mode symbiotique comme le "microbiote" digestif des humains, et dont ne parle pas Darwin, par exemple. Qui domine l'autre?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lion

(extrait) Le lion ne chasse généralement que dans l'obscurité ou aux heures fraîches du matin ; l'obscurité et les températures plus clémentes constituent un avantage important. De plus, le lion est inactif de 20 à 21 heures par jour, dont 10 à 15 heures de sieste55. Il consomme en moyenne 7 kg de viande par jour49. Toutefois, si la chasse a été bonne et si elle a manqué quelques repas, la lionne peut avaler jusqu'à 30 kg de viande en une seule fois, tandis que le mâle peut en avaler jusqu'à 40 kg56. Les lions ne chassent que lorsque leur réserve de nourriture est épuisée.

Darwinisme social

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Darwin

( extrait) On retient généralement que Herbert Spencer a appliqué les thèses évolutionnistes et la notion de « survie du plus apte » à la société humaine. Friedrich Hayek a contesté le sens dans lequel les idées évolutionnistes se sont diffusées. Selon lui, c'est de la sociologie et de l'économie que vient l'évolutionnisme, et non de la biologie90. C'est d'ailleurs ce que Darwin lui-même écrit dans le chapitre 3 de l'origine des espèces91

(extrait) Héritière du darwinisme social, la sociobiologie est une approche née aux États-Unis à partir de 1975 sous l'impulsion d'Edward O. Wilson97, professeur de zoologie à Harvard. Dans Sociobiology, the new synthesis, Wilson explique que les êtres vivants sont en perpétuelle compétition pour essayer d'améliorer leur situation, et qu'ainsi l'éthologie animale est conditionnée par la sélection naturelle. Selon le chercheur Patrick Tort, ces théories pseudo-scientifiques utilisent à leurs propres fins les postulats darwiniens, les détournant ainsi de leur cadre épistémologique98.

Pour le fun

https://drive.google.com/file/d/16s_Q1f4hoCYbDvTP3PbhPDBeXFgeiLd8/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/1_m9CmZZ_ZjdC5W-3f87mvwUwsM_dXSjK/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/1v8fEtBg7kOeC_O4RXAi9v0nU3Gb5y9cc/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/1yCrbe6rGMqjGNHIbxToAUtJHms-LEhXa/view?usp=sharing

Salut @Serge,

Aucun de ces exemples ne remet en question les structures hiérarchiques sociales. Il faut faire attention à ne pas confondre les excès d'un système dans lequel nous vivons, ce qui nous rend parfois émotifs sur la question, et les mécanismes fondamentaux de la vie en société.