Marianne Fischman Wed 24 Jun 2020 8:52PM
Il me semble - c'est ce que je constate - que cela existe dans le collectif Noustoutes.
Sophie Sainte-Marie Mon 25 May 2020 11:08AM
Je rebondis sur votre dernière phrase à propos des moyens d'agir en fonction des contraintes matérielles de chacun. Le rapport sur les conseils citoyens de M. Mechmache et MH Bacqué mettait en avant, en intro, des préconisations. Evidemment, la première chose qui était notée, c'est le droit de votre pour les étrangers extra communautaires aux élections locales. Mais je pense qu'effectivement, on a un problème de démocratie participative parce que les gens n'ont pas les moyens réels de participer. Ils ne sont pas défrayés, n'ont pas de décharge sur leur temps de travail. Le temps de parole et de travail est donc, de fait, laissé aux élus et aux syndicalistes, aux journalistes, mais c'est tout.
La loi sur la pénalisation des clients de prostitué.e.s montre bien comme la gauche est clivée sur cette question. Et c'est exactement au même endroit qu'on retrouve effectivement un clivage sur le port du voile interdit. Donc, il y a une jonction évidente sur les sujets liés à l'exclusion. Plusieurs ensembles, donc, avec des intersections, mais aussi des parties disjointes...

Paul Poulain Mon 15 Jun 2020 8:42AM
Une société agréable est une société dans laquelle l’ensemble des rapports de dominations sont abolis. C’est pourquoi il est urgent de penser l’amélioration des conditions de vie des minorités et des marginalisés.
Je vous mets ci-dessous la boîte à idées d'Émancipation Collective sur l'abolition des rapports de domination:
a. Permettre l’inclusion et l’autonomie aux personnes en situation de handicap dans la société
• Ce n’est pas aux personnes handicapées de s’adapter à nos modes de vie mais aux valides de leur faciliter la vie
• 100% des nouveaux bâtiments et des établissements publics accessibles aux personnes handicapées avec un renforcement des sanctions et aucune exception
b. Former l’ensemble des personnels des administrations aux différentes formes de discriminations
c. Mettre en place une égalité réelle entre les hommes et les femmes : égalité salariale obligatoire sous peine de mise en demeure, lutte réelle contre les violences faites aux femmes en augmentant considérablement le nombre de places d’hébergements d’urgence et les postes d’écoute dans les centres d’appel
d. Politique active à l’école de lutte contre les stéréotypes et les discriminations envers toutes les populations opprimées
e. Un logement pour tous en réquisitionnant les logements vacants
f. Éradiquer la pauvreté, la souffrance animale, lutter contre le sexisme, le racisme, l’homophobie, la transphobie, l’handiphobie, veiller aux situations des personnes se situant à l’intersectionnalité des rapports sociaux (exemple : femmes noires des classes populaires), en travaillant de concert avec les premières et les premiers concernés et pas seulement les institutions représentatives pour construire une loi améliorant leurs conditions de vie
Marianne Fischman Wed 24 Jun 2020 8:51PM
Etre féministe est essentiel pour moi. Cela signifie comprendre les rapports de domination entre la classe sociale des femmes et celle des hommes et lutter pour faire advenir l'égalité entre humains. La question des rapports de production - du travail féminin dévalorisé dans et hors de l'espace domestique, de l'accumulation genrée des richesses - m'intéresse beaucoup. Mais aussi les stéréotypes de genre, le partage inégal des espaces, les violences sexistes et sexuelles.
Véro · Sun 24 May 2020 8:31AM
Bonjour, je crois que les luttes féministes et antiracistes devraient ici être pensées ensemble, ainsi que les luttes LGBTQI+ / queer que je rajoute dans une nouvelle discussion.
Il me paraît incontournable de les penser ensemble pour essayer de réfléchir à un programme politique qui prenne en compte et lutte contre toutes les formes d’exclusion produites par nos sociétés et invente des formes et des places pour les marginalisé.es; inivisibilisé.es - que celles-ci soient femmes, racisé.es, putes, trans, gouines pédés etc. - mais aussi qui prenne en compte les formes d'oppression et d'action bridées et frustrées par une organisation sociale autour du modèle de la famille nucléaire. Je crois qu’il serait aussi de notre devoir politique d’inventer des organisations où chacun.e pourrait être utile, selon ses forces et ses moyens d’agir, en fonction de ses contraintes matérielles.