Framavox

Résiliænces Métamorphoses

RÉSILENCES SYSTÈMIQUES, pour un changement de paradigme !
Une des missions fondamentales de Résiliænces Métamorphoses est de sensibiliser aux stratégies collectives face aux déclins et effondrements du Vivant.
L’autre étant d'enrichir la conscience du lien indéfectible entre l’action et la remise en question intérieure !

https://youtu.be/_U72IB4UCec

Une voix,...une toute petite voix,... à peine audible,...imperceptible,... venant de la nuit des temps, une onde évanescente nous relie irrévocablement aux Origines,...

une voix pure, une voix amazonienne, une voix enfantine, à l'intérieur de chacun-e de nous :

"I Wanna Talk To You !"

"de tout il restera trois choses :

la certitude que tout était en train de commencer

la certitude qu'il fallait continuer

la certitude que cela serait interrompu avant que d'être terminé.

faire de l'interruption un nouveau chemin

faire de la chute un pas de danse

faire de la peur un escalier

du rêve un pont

de la recherche

une rencontre"

Qui de mieux que Fernando Sabino (poète brésilien extrait de "O encontro marcado" Le rendez-vous convenu pourrait le dire ?)

Résiliænces Métamorphoses

2 mots - parfois bateau s'ils ne sont pas spécifiés.

1. Résilænces : résiliences oui mais par rapport à quoi ?

Définition Larousse :

  • "1. Physique des matériaux :

    Caractéristique mécanique définissant la résistance aux chocs d'un matériau. (La résilience des métaux, qui varie avec la température, est déterminée en provoquant la rupture par choc d'une éprouvette normalisée.)

  • 2. Psychologie :

     Aptitude d'un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques.

  • 3. Écologie :

    Capacité d'un écosystème, d'un biotope ou d'un groupe d'individus (population, espèce) à se rétablir après une perturbation extérieure (incendie, tempête, défrichement, etc.).

  • 4.Informatique :

    Capacité d'un système à continuer à fonctionner, même en cas de panne."

    Dans son Avant-propos - Résiliences : comment s’y retrouver ?

    Serge Tisseron nous propose la phrase suivante : « La Résilience favorise la résilience grâce à la résiliance. »

    Il nous parle des :

    «  trois vagues de la résilience ». Définies par Glenn Richardson

    pour les distinguer: le mot « résilience » désignerait une qualité, conformément à son usage courant, notamment dans le domaine de la résilience des matériaux. Le processus de résilience s’écrirait avec un « a », « résiliance » : cette appellation le rapproche en effet des mots reliance et survivance et permet de souligner qu’il s’agit d’un travail jamais terminé. Enfin, le mot « Résilience » (avec un « R » majuscule) désignerait la force qui nous permet de négocier avec les ruptures de l’environnement et les bouleversements intérieurs qui en résultent.

    Mais faut-il vraiment opposer ces trois approches ? Historiquement, il est vrai que chacune d’entre elles s’est construite en opposition à celle qui la précédait, mais en pratique, les trois sont étroitement liées. À tel point qu’après avoir distingué ces trois significations sous trois orthographes différentes, nous pouvons les réunir dans une formule étrange à l’oreille, mais parfaitement claire aussitôt que nous la voyons écrite : « La Résilience favorise la résilience grâce à la résiliance. » Autrement dit : « La Résilience comme force favorise les qualités individuelles de résilience grâce à la résiliance envisagée comme un ensemble de processus collectifs au sein d’un groupe. » Et nous pouvons écrire tout aussi bien : « La résiliance favorise la résilience grâce à la Résilience », ou encore : « La résilience favorise la résiliance grâce à la Résilience. » Ces trois définitions sont maintenant complémentaires et définissent un système résilient. Les processus de résilience s’y mettent d’autant mieux en place que des individus possèdent des qualités de résilience, et ils contribuent à leur tour à augmenter celles-ci. Mais cela n’est possible que parce que le vivant est porteur d’une force de Résilience qui le pousse à grandir et à reconstruire à tout moment un équilibre toujours instable.

    Ici nous avons choisi d'orthographier le mot:

    " Résiliænces "

    avec un "R" majuscule, un "æ" et au pluriel pour se référer aux 3 vagues de résilience proposées par Richardson en mettant l'accent sur l'écologie des systèmes (éco-systèmique).

2. Les Métamorphoses

Toujours selon le Larousse :

"nom féminin

(latin metamorphosis, du grec metamorphôsis)

  • 1. Changement d'un être en un autre, transformation totale d'un être au point qu'il n'est plus reconnaissable : La métamorphose d'Odette en cygne dans « le Lac des cygnes ».

    Synonymes :

    avatar - conversion - incarnation - transmigration - transmutation

  • 2. Modification complète du caractère, de l'état de quelqu'un, de l'aspect ou de la forme de quelque chose : Quelle métamorphose ! Il était insupportable, il est devenu agréable.

    Synonymes :

    évolution - transfiguration - transformation

  • 3. Changement de forme d'un individu, survenant après sa sortie de l'œuf et constituant l'une des étapes de son développement normal.

  • 4. Transformation profonde que subit un insecte en passant de l'état larvaire à l'état nymphal et de celui-ci à l'état adulte ou imaginal."

D'un monde à l'autre. Le papillon pour vivre sa vie de papillon doit complètement se transformer de l'intérieur. La chenille qu'il était n'est plus adaptée à sa nouvelle vie. Pour nous, humains, notre comportement n'est plus adapté au monde d'aujourd'hui. Le concept de "finitude". Le concept du monde nouveau a bien changé, notre comportement appartient encore à l'ancien monde.

ON PARLE DE CHANGEMENT DE PARADIGME !

"SOYONS LE CHANGEMENT QUE NOUS VOULONS VOIR DANS LE MONDE. - MAHATMA GANDHI"

Si la résilience est plutôt un changement bénéfique ou un but que l'on voudrait atteindre, la métamorphose est un changement d'état intérieur.

Nous sommes de plus en plus nombreux à désirer le changement. Faut dire que les faits, les incendies, les inondations, la fonte des glaciers, les désertifications de nombreuses régions, les réfugiés climatiques, l'écocide général y compris du genre humain, le manque de ressources premières, etc ..., ne poussent vers un changement de cap.

D'un autre côté, plus on veut changer et rien ne bouge ! On parle de dissidence cognitive.

C'est comme si ce n'était pas possible de changer ! Nous sommes habitués à notre sur-consommation

! Et même, si nous sommes soi-disant prêts au changement, nous sommes englués dans une méga-machine qui nous pousse vers encore plus de consommation.

Comment en sortir ?

Quel en est le sens ?

Quel en est l’essence ?

Nous sommes de ceux qui prenons pleinement conscience du mal-fonctionnement de notre système et nous sommes la dernière génération à pouvoir y remédier. C’est ici, c’est maintenant ! Et c’est de plus en plus urgent !

La ligne d’horizon ? -une deadline !

"Le temps du monde fini commence",

Écrivait Paul Valéry en 1931, il y a presque un siècle !

Notre Terre n’est plus inépuisable et c’est finalement depuis peu que l’on porte ce regard. Nos ressources se tarissent, et nous privons en quelques décennies l’avenir de nos enfants.

Le libéralisme au nom du progrès fonctionne sur ce modèle d’une croissance sans fin , au nom du profit le système capitaliste exploite de plus en plus de matières premières ,d’une main et de l’autre nous ressert ses déchets :

dioxyde de carbone, déchets pétroliers, plastiques, engrais, pesticides, radioactivité,etc,etc… Déchets que l’on rejette aux océans. Eux que l'on imaginait, il y a peu,avoir une puissance régénérative sans bornes ! Pourtant ces mêmes déchets se retrouvent dans nos assiettes :

"Un être humain ingère en moyenne 5 grammes de plastique chaque semaine, soit l’équivalent du poids d’une carte de crédit." C’est la conclusion d’un rapport commandé par l’ONG WWF.

"Le temps du monde fini commence."P. Valery. 1931

Exploitation des minerais, mais aussi exploitation de l’ homme par l’ homme, exploitation du vivant en général.

Les humains règnent sans partage, sans partage avec eux mêmes et leurs générations à venir, sans partage avec le monde animal, sans partage avec le règne végétal. Les forêts primaires ne représentent plus que 30% des forêts mondiales . Que reste-t-il dans la nature qui n’a pas été façonné par l’homme ?

Les humains ne réprésentent que 0,01% de la vie sur Terre (mais nuisent aux 99,99% restant)

Il y a 10.000 ans, 99 % de la vie terrestre sur Terre était sauvage et seulement 1 % était humaine.

  • Aujourd'hui, la situation s'est inversée, seuls 4 % des mammifères vivant sur la planète sont des animaux sauvages.

  • 36 % sont des humains, tandis que 60 % des mammifères sur Terre sont des animaux d'élevage !

Résiliences ? Osons la Métamorphose !

QUE POUVONS NOUS FAIRE ?

Le principe de réalité. Il faut le temps au temps. Celui qui détient la baguette magique de notre avenir n'est pas encore né. Si les choses bougent que trop lentement de notre échelle humaine, au point de vue cosmique elles sont galopantes. Tout ce que l'on peut faire est de rester ouverts, aider son prochain, agir selon sa propre conscience, accepter que l'on est qu'une maille du Vivant et que l'on ne doit plus asservir le reste du monde.