Framavox
Fri 24 Sep 2021 6:43AM

AG du 16 octobre 2021 - Discussion préparatoire

FA Fred Alart Public Seen by 98

Cette discussion est ouverte pour permettre la diffusion de propositions/contributions en vue de leur discussion lors de l'AG du 16 octobre.

FA

Fred Alart Wed 13 Oct 2021 2:27PM

@Boris @Valérie @René jean Claude @Catherine Sonnet @Marthe helene

Sur le sujet de la vente de l'immeuble, il me semble qu'il faut y réfléchir posément et sans agiter de chiffon rouge.
Je voudrais me tromper mais je ne crois malheureusement pas à notre capacité à nous porter acquéreur. Pour répondre à JC René, le prix demandé est, je crois, de près de 700.000 €. Et il y a beaucoup de travaux à y faire.
Alors, l'idée que la mairie rachète l'immeuble est-elle une bonne piste ? Je l'ignore mais ce qui est sûr c'est que l'immeuble est en vente. Et si l'acheteur est un privé, il me paraît à peu près acquis que nous devrons partir. Si c'est la mairie, c'est déjà plus discutable. Ils font de la politique. Et nous aussi !
En prenant l'initiative de monter un projet conjoint avec d'autres associations et de le présenter à la mairie, on peut espérer rester dans ces locaux et, de surcroît, dans de meilleures conditions qu'aujourd'hui où nous sommes sous la pression permanente, hostile et menaçante d'un voisin locataire. Pour moi, le vrai risque ce n'est pas notre perte d'indépendance vis à vis de la mairie, c'est d'être exposé aux évolutions municipales, notamment l'hypothèse d'alternances politiques. On doit pouvoir limiter ce risque dans les termes d'une convention et dans la durée du bail. Mais, dans ce domaine comme dans d'autres, il n'y a pas de risque 0. Ce sera toujours une question de rapport de forces.

PG

Pierre Gineste Wed 13 Oct 2021 4:42PM

bonsoir,

d'accord avec Boris et Fred

bonne nuit

Pierre

envoyé : 13 octobre 2021 à 16:27
de : "Fred Alart (Framavox)" notifications@framavox.org
à : pierre.gineste78@orange.fr
objet : [Coopérateurs de la Carmagnole] AG du 16 octobre 2021 - Discussion préparatoire

PG

Pierre Gineste Tue 12 Oct 2021 10:57AM

beaucoup de bonnes idées de Boris

Je voudrais ajouter celle-ci: à cause de l'abondance d'infos sur la toile, je n'ai que rarement envie de regarder une vidéo de 1h30. Par contre je serais fort intéressé par une video hebdomadaire de 10-15mn qui donne un résumé de l'actualité carmagnolesque (avec liens avec les vidéos de chaque sujet)

V

Valérie Tue 12 Oct 2021 3:14PM

Bonjour. Faire acheter notre local par la mairie me paraît bien dangereux pour préserver notre indépendance. Peut-être, en tant que coopérative, pourrions nous solliciter un prêt à une banque du genre le crédit coopératif pour acheter le local et voir si Nowatt, un AAP de la région pour des bâtiments à énergie positive pourrait apporter un appui pour des travaux ? Ou voir d'autres appuis possibles pour aider à l'achat du local ?

RJC

René jean Claude Wed 13 Oct 2021 10:04AM

Connait on le prix de vente du bâtiment ?

MH

Marthe helene Wed 13 Oct 2021 1:57PM

Daccord avec VALERIE

Le mar. 12 oct. 2021 à 17:14, Valérie (Framavox) notifications@framavox.org a écrit :

CS

Catherine Sonnet Wed 13 Oct 2021 9:17AM

Quoiqu'il en soit, la mairie préempte les ventes de biens immobiliers. Il vaut mieux prendre les devants et ne pas subir de décisions tactiques de cette dernière.

JP

J@'mi P@rDel Thu 14 Oct 2021 7:54AM

Tout d'abord un grand ”coup de Chapeau ! ” à TOUTES les équipes qui s’activement au quotidien pour notre Carmagnole. Notamment, puisqu’il en est question ici, celle des Isabelle-Julien-Boris-Fred-et Jean-Noublie qui tissent (partout 🤗) sur la Toile un sacré réseau aussi prometteur que de nouvelles racines renforçant la solidité du projet-Carmagnole. Le coût mensuel du nouvel outil me paraît en rapport tout à fait abordable.

Quant à notre chère (700 000 pions pour rappel) ”vieille baraque”, probablement unique en son genre, j’appuierai toute solution choisie ensemble samedi permettant de l’y maintenir sans (trop d’) épée de... la dame au clebs. NB : je tiens à ajouter combien il est intolérable parce que facile et lourdement démagogique de vilipender le locataire du 1er qui, souvenons-nous-en bien, habitait là bien avant les fringants et vaillants Carmagnoleux que nous sommes. Pas un seul d’entre nous dans son petit ”chez soi” douillet ne supporterait le dixième de notre joyeux bordel. Donc à courts ou moyens termes convenons que ”c’est lui ou nous” (ma préférence est claire) mais respectons-le et ménageons-le... au plus près possible de notre éthique revendiquée.

Merci et à samedi matin !

RJC

René jean Claude Thu 14 Oct 2021 8:28AM

Pour l'achat du bâtiment ne pourrait on réfléchir à une opération de crowd founding....les petits ruisseaux...

JP

J@'mi P@rDel Thu 14 Oct 2021 10:52AM

Ouais, ouais, on pourrait même envisager un financement participatif !

FV

Francis Viguié Thu 14 Oct 2021 11:25AM

Nous en discuterons samedi mais il me semble difficile de penser à un prêt. Quelles banques vont nous prêter 700 000 euros sans aucune garantie ? Un crowd founding ou un financement participatif ? nous avons fait des souscriptions et nous avons eu du mal à récolter 5000 euros qui était l'objectif.

Aussi pas de raison de s'étriper mais tout d'abord nous devons décider si nous faisons le choix de rester dans ces locaux. Ensuite voyons la meilleure façon d'y arriver. Souvenons nous aussi que la Mairie peut préempter sans nous en parler. Habitant du quartier, je peux vous donner la longue liste des préemptions dans le quartier.

BC

Boris Chenaud Thu 14 Oct 2021 5:07PM

Proposition 1 : Multi-streaming

La Carmagnole décide à l'AG des coopératrices et des coopérateurs de ce samedi 16 octobre 2021, de continuer nos activités sur internet et les réseaux sociaux commencé lors des confinements et de s'abonner au service de multi-streaming de la plateforme StreamYard pour l'année qui vient afin de diffuser en direct nos initiatives sur 8 plateformes, pour le prix de 39$/mois.

Proposition 2 : Vente du bâtiment du 10 rue Haguenot

La Carmagnole décide à l'AG des coopératrices et des coopérateurs de ce samedi 16 octobre 2021, de lancer un groupe de travail suite à la mise en vente du bâtiment du 10 rue Haguenot. Une des pistes qu'explorera ce groupe de travail est de monter un projet avec des associations partenaires (LDH, ATTAC, Greenpeace, radio de l'Eko des Garrigues...) pour proposer un rachat du bâtiment à la municipalité de Montpellier, avec la signature d'un bail locatif long (10 ans ou plus) pour chacunes des associations signataires de ce projet. La Carmagnole louerait donc ses locaux actuels à la municipalité et non pas à un nouveau propriétaire privé (investisseur, promoteur immobilier...), à un loyer similaire à notre loyer actuel et en toute indépendance.

MLT

Marc Le Tourneur Fri 15 Oct 2021 9:11AM

J’approuve les 2 propositions de Boris à soumettre au vote de l’AG

CF

chrystel FERIGNAC Fri 15 Oct 2021 9:33AM

Bonjour à toutes et tous

On parle d'emprunter tout ou partie de 700 000€, de cagnoter.... mais peut on avoir un bilan simple de nos finances? Il en est question dans l'ordre du jour mais je ne trouve que le Rapport d'Activité.

Chrystel

GB

GELLION Bernard Sat 16 Oct 2021 4:58PM

Bonsoir à vous,

Ci-dessous une interview de Robert GUEDIGUIAN (La Marseillaise). Ne pourrions nous pas imaginer une soirée autour de son dernier film "Mali Twist"(en partenariat avec l'Utopia ou le Diagonal) et comme un prolongement du contre sommet ? Si possible avec sa participation..

[#RuedelaRépublique] Robert Guédiguian : « Marseille est sortie de l’ère glaciaire »

Chaque week-end dans La Marseillaise, chaque dimanche à 18h sur Maritima radio, ceux qui font l’actualité sont interrogés sur leurs choix, leurs décisions, leurs stratégies. « Rue de la République » accueille chaque semaine une personnalité marquante de la vie du territoire. Ce week-end, le cinéaste engagé Robert Guédiguian, qui présentait en avant-première son nouveau film ce vendredi à Martigues à l’occasion de l’inauguration du cinéma La Cascade.

« MaliTwist», son nouveau film

Marion Chaix : Votre nouveau film se déroule dans le Mali des années 1960. C’est l’histoire de Samba un jeune militant socialiste, un film engagé et presque autobiographique...

Oui, étrangement autobiographique parce que je traite d’un moment de l’indépendance de l’Afrique de l’Ouest qui était colonisée par la France, mais cette indépendance s’est orientée vers un mode de production de type socialiste. Les jeunes militants qui avaient gagné l’indépendance et se baladaient dans tout le pays pour prêcher les bienfaits de la collectivisation des terres, de l’industrie et du commerce, je me sens proche d’eux d’autant plus que quand ils rentraient le soir à Bamako, ils mettaient des costumes blancs superbes et ils allaient danser tous les soirs. C’était un moment de fête révolutionnaire, ce que j’appelle un « moment communiste », une harmonie totale entre les individus et la collectivité qu’ils composent.

Marion Chaix : Comment vous est venue l’idée de ce film ?

Grâce aux photos magnifiques de Malick Sidibé qui a eu le Lion d’or à Venise pour son travail. Il allait tous les soirs dans les boîtes de nuit photographier ces jeunes-là qui se déhanchent dans tous les sens possibles et imaginables, qui ont des frusques pas possibles... C’est très très beau.

Léo Purguette : Le Sahel est aujourd’hui sous la pression d’une idéologie fascisante, islamiste. Cela a-t-il pesé sur les conditions du tournage ?

Oui de manière très forte. En fait on n’a pas du tout tourné au Mali. Impossible d’avoir une équipe sur place pendant des mois. On a voulu aller au Burkina, ça commençait aussi à se tendre. Alors on est allé au Sénégal, le pays le plus sécure, dans trois villes et cinq ou six villages on a reconstitué un Mali des années 1960. À la fin du film – je ne devrais pas en parler mais on s’en fout, on n’est pas dans un film de suspense sur qui a tué qui – il y a un épilogue très court où effectivement la population et un des personnages se baladent dans des rues très gardées par des jihadistes.

La visée communiste

Didier Gesualdi : En quoi votre film peut-il résonner dans l’actualité ?

Je crois qu’il ne faut pas abandonner les mouvements de pensée émancipateurs du XIXe. Il ne faut pas abandonner Marx, pas abandonner Jaurès. Il faut continuer à réfléchir à des moments communistes. La pandémie joue un rôle énorme pour la prise de conscience de la nécessité de sortir du capitalisme mondialisé que nous connaissons depuis cinquante ans.

Didier Gesualdi : Ça n’est pas le modèle qui se dégage...

C’est une question de rapport de force. Il y a énormément de gens qui pensent la même chose, chez les électeurs, chez les chercheurs, chez les universitaires, les théoriciens, dans certains partis...

Léo Purguette : C’est une option pour sortir de la crise mais il en existe une autre : le pourrissement et le basculement vers des formes nouvelles de fascismes. Ces sondages qui donnent Éric Zemmour et Marine Le Pen très haut, ça vous inquiète ? Comment les combattre ?

Ça m’inquiète au plus haut point. C’est une régression, une révision historique, qui se profile. C’est l’horreur que l’humanité a connue plusieurs fois. Il faut les combattre sur le plan des idées avec un projet qui aille vers plus de démocratie, de partage des richesses, de lien social... Bref, faire du communisme ! J’ai fait un livre qui sort aux éditions les Liens qui libèrent et qui porte sur ça. C’est un dialogue avec Christophe Kantcheff, rédacteur en chef adjoint chez Politis. Il s’intitule Les Lendemains chanteront-ils encore ? C’est un livre de politique, pas de cinéma.

Les gauches

Didier Gesualdi : Quelles stratégies mettre en œuvre ?

Grosso modo je suis en désaccord avec tous les partis de gauche qui existent aujourd’hui. Je continue à penser que la seule solution c’est l’union de toutes les gauches.

Didier Gesualdi : Est-elle audible aujourd’hui ?

Non, le seul moyen d’éviter une catastrophe, c’est de refonder une gauche en France. Pour qu’elle renaisse de ses cendres, elle ne peut renaître que dans l’union. Il ne s’est jamais rien passé en France qui ne soit pas de l’ordre de l’union.

Léo Purguette : La forme institutionnelle de la Ve République est depuis toujours un obstacle pour les forces de progrès, l’union sera-t-elle possible aux législatives ?

On est d’accord. La chose la plus importante en France est de sortir du régime présidentiel. Je suis à fond la caisse pour une VIe République de type parlementaire. Il faut sortir de cette absurdité amenée par de Gaulle qui a inventé cette chose-là à son image. C’était le corps de la France. Maintenant ça va, Macron n’est pas le corps de la France, Hollande et Sarkozy non plus.

Son prochain film

Didier Gesualdi : Vous revenez tourner dans la région en avril. C’est quoi l’histoire ?

Ça va être très mystérieux ce que je vais dire mais ça a beaucoup à voir avec la victoire du Printemps marseillais. Ça brasse une petite communauté, 7-8 personnes qui sont tous de manière diverse et variée dans des formes d’engagement collectif. Tout se monde se retrouve dans une ville où tout fonctionne, c’est un peu le repentir de Gloria Mundi d’ailleurs ce sont les sept mêmes acteurs et ça se termine très bien : tous les parcours se résolvent. Ça s’appelle d’ailleurs, de manière un peu ironique bien sûr, Et la fête continue.

Didier Gesualdi : Vous étiez en repérage pour choisir vos lieux de tournage ?

On était en repérage ces jours-ci, on a trouvé pas mal d’endroits. On a fait le tour de Marseille. On connaît bien mais on se rebalade dans certains d’entre eux où on a des intuitions.

L’avenir de Marseille

Marion Chaix : Emmanuel Macron a annoncé jusqu’à 50 millions d’euros pour consolider la filière cinéma à Marseille. Il était temps pour vous ?

Je le prends comme un coup de chance. Costa Gavras et moi étions en contact au tout début de l’année avec l’idée de décliner la cinémathèque française – qui n’est pas la cinémathèque de Paris – à Marseille. D’ailleurs cette opposition entre Paris et Marseille est de plus en plus ridicule, avec le TGV je sais de quoi je parle. Je pense que la cinémathèque française doit se décliner dans une dizaine de villes de France. Quand Macron a décidé de venir accompagner un certain nombre de choses à Marseille, évidemment ça a été un accélérateur formidable.

Marion Chaix : Comment éviter le piège des clichés quand on représente Marseille au cinéma ?

Il n’y a pas un seul cliché dans mes 22 films.

Marion Chaix : Mais on a pu voir des films comme « Bac Nord » ?

C’est affreux. Affreux. Il y a beaucoup de films ou de téléfilms affreux qui se tournent à Marseille. Certes, ils font travailler les gens, ils font que l’économie fonctionne. Ça n’empêche pas de trouver que tel ou tel film n’est pas bon. Les gens qui trimballent des clichés font des mauvais films. Ces films sont faits par des gens inintelligents, pour des mauvaises raisons et pour abuser le public.

Marion Chaix : Comment voyez-vous Marseille aujourd’hui avec une nouvelle municipalité ?

Il était temps de sortir Marseille de cette période glaciaire de vingt-cinq ans. C’est énorme. Ça ne peut qu’aller mieux, j’espère que ça va aller le plus vite possible, que les résultats seront visibles, que la communication autour de ces résultats sera forte. Je ferai ce que je pourrai pour pousser et qu’il y ait une réélection. Il faut bien deux mandats pour transformer Marseille.

Les réseaux sociaux

Didier Gesualdi : Est-ce qu’on est audible comme cinéaste engagé à l’heure du développement des réseaux sociaux ?

Oui. D’abord je crois qu’il faut être sur les réseaux sociaux puisque c’est un espace nouveau. Je reprends les phrases de Gérard Meylan qui disait : « S’il y a une chaise, tu montes dessus et tu parles. » Il faut chopper tous les espaces possibles et imaginables de parole si on est militant, si on est engagé. Il faut aller sur les réseaux sociaux. Il ne faut surtout pas les bouder. Après, peu importe ce qu’on y entend par ailleurs. On y entend aussi de très belles choses. J’y travaille, je me sers de Facebook, d’Instagram et de Twitter.

L’intégrale à ecouter sur Maritima, dimanche à 18h. 107.2 Marseille / 93.6 étang de Berre / 93.8 Aix-en-Provence / 87.9 Côte bleue Photo: Mohamed el Hamzaoui

FV

Francis Viguié Sun 17 Oct 2021 3:35PM

Je suis d'accord avec la proposition de Bernard.

Comme cela va prendre un peu de temps, pour les contacter avoir leur accord, commençons à organiser le passage du film probablement en Janvier