EN DÉBAT - Fiche 7 - Mesures agriculture-alimentation
➡️ Donnez votre avis sur les premières propositions à l'étude concernant la thématique agriculture-alimentation.
📝 Diagnostic, état des lieux, initiatives locales à valoriser, ... A vous de jouer pour enrichir la réflexion et contribuer au débat !
👇 Consultez la fiche disponible au format PDF et réagissez en commentant ce fil de discussion.
🎥 Et pour revoir l'atelier citoyen "Manger mieux, sain et local" en vidéo, c'est par ICI.

sarah Thu 22 Apr 2021 11:18AM
Pour créer des emplois, peut-être faire des campagnes pour promouvoir le métier de paysan. Il va y avoir beaucoup, beaucoup de départ à la retraite ces prochaines années, et il n'y a que trop peu de repreneur·ses
BRILLAND MICKAEL Wed 21 Apr 2021 4:58PM
Faute de frappe : "dans" la vie d'un producteur bio et non "sans"!
BRILLAND MICKAEL Wed 21 Apr 2021 4:55PM
Mon commentaire va chercher ici à interroger la notion d'une dynamique d'enracinement local d'une paysannerie bio dans l'espace rural, c'est-à-dire tout à la fois le terroir d'une région et ses habitants (les villageois, les ruraux dans leur ensemble).
Cette question me semble cruciale pour favoriser un passage progressif de l'agriculture moderne réputée avec raison toxique aussi bien pour ceux et celles qui s'en alimentent , que pour le biotope qui l'environne.
Je vais aborder ce sujet à rebours, celui d'un fait évoqué ça et là dans les quotidiens, les journaux : les produits "bio" se révéleraient (trop) couramment étiquetés abusivement de tels labels de qualité, alors que dans leurs teneurs réelles ils ne diffèreraient pas tellement des produits issus de l'agriculture industrielle conventionnelle.
Pourtant l'on imagine mal une logique de "filouterie " en bottes vertes analogue à la "délinquance en cols blancs" existant dans d'autres contextes professionnels plus citadins!
L'on y voit d'intuition des stratégies de production par-defaut... Et pour pallier à ces failles de qualité dans les productions biologiques il semble que ce qui est le plus important à mutualiser entre exploitants installés ce sont les savoir-faire. Savoirs-faire qui ainsi échangés permettent de produire au mieux dans la routine.. comme dans les situations de crise telles la survenue d'un parasite ou de dégâts climatiques dont l'ampleur peut sans doute être elle aussi atténuée en amont, en anticipation de l'incident climatique.
Échanges donc de savoirs-faire, de données diverses, constitution d'un vrai maillage resal de proximité entre paysans , commerçants et autres acteurs de la filière bio d'un pays donné est donc une solution qui présente des intérêts multiples:
1) coût budgétaire dérisoire (celui par exemple de la réhabilitation d'un vieux troquet abandonné dans une petite commune + conception et entretien d'un site internet pour les échanges sur forums virtuels de proximité, mission qui peut au passage animer les cybercentres des communes rurales)
2) Redonner une vie au village, renouer un maillage de liens sociaux dense riche et complexe.. par l'accueil aussi des agriculteurs "encore" dans le conventionnel/industriel, des jardiniers amateurs du coin, etc. L'efficace de ces liens diversifiés entremêlant bienfaits existentiels d'une vie sociale renaissante au village.. et bénéfices techniques et organisationnels divers propres à l'esprit de cet espace d'échanges de savoirs-faire _ foire locale aux idées et aux initiatives.. et base pour les diverses options de formation cruciales sans la vie d'un producteur bio (stages de permaculture, contextes d'apprentissage de nouvelles recrues etc.)
Michel Bouguet Sun 18 Apr 2021 8:11PM
L'achat du foncier par les agriculteurs est un obstacle quasi insurmontable, surtout lors d'une installation. Il faut des solutions pour favoriser la location des fermes et réformer les SAFER et leur permettre d'intervenir lors des sessions de terres exploitées par des sociétés pour œuvrer à ce qui est leurs missions initiales, la répartition équitable et éviter le démentellement d'exploitations viables.
Brochard Fri 16 Apr 2021 1:46PM
Je rejoins les commentaires sur la possibilité d’acquérir des terres via un EPF dédié et surt les dispositifs de lutte contre la précarité alimentaire, mais je crois que la région doit élaborer une stratégie foncière pour développer, installer des agriculteurs et lutter ainsi efficacement contre l’artificialisation des sols.
Installer des agriculteurs nécessite de trouver des terres disponibles à coût abordable. Il y a deux tendances que la région devraient prendre en compte : l’extension de la surface des fermes et la spéculation – renforcé par le faible cout de l’argent actuel - qui, me semble t il, ne fait que commencer. (on voit déjà les différences de prix entre lé 44 et le 53.). Il faut aussi ajouter que les perspectives du réchauffement climatique sont moins catastrophiques pour la région. Comment réguler cela ? Je crois qu’il serait possible dans un premier temps de lutter contre la rareté en limitant l’artificialisation des sols et d’autre part en redonnant à l’agriculture des terres gelées comme toutes les projets de zone d’activité qui ne verront jamais le jour.
Lutter contre l’artificialisation est complexe comme en témoigne les débats à l’assemblée nationale. On pourrait imaginer de stopper en décrétant par exemple que tous les PLU n’auront plus le droit de créer de nouvelles surfaces AU. Projet utopique. Mais on pourrait aussi s’attacher à réfléchir aux stratégies communales à travers la fiscalité. La région pourrait ainsi accompagner les communes qui préservent un bassin versant, adoptent une stratégie exclusive en bio, préservent et enrichissent la biodiversité et donc adoptent une autre logique de développement que d’accroitre les activité ou la population. Des exemples internationaux existent sur ces thèmes. La région pourrait s’en inspirer et ouvrir une grande réflexion sur l’agriculture car il y a urgence sur l’artificialisation et la spéculation.
emmanuel Brochard
Crahes Thu 25 Mar 2021 11:34PM
J'ajoute : amplifier le dispositif "Territoire Bio Engagé"
Agathe Hilairet Thu 25 Mar 2021 11:29PM
plusieurs idées:
-favoriser la création de magasins de producteurs grâce aux levier fiscal, mise à disposition de locaux communaux dont une partie de l'aménagement pourrait être financée par des fonds régionaux
-favoriser la création d'AMAP en allouant des aides à l'installation avec des montants plus incitatifs et sans plafond d'âge
-soutenir le financement des stages paysans créatifs et création d'espaces tests sur des parcelles qui pourraient être pré-emptées par la SAFER.
-aides plus importantes à la construction de légumeries, cuisines centrales de proximité
-développement de centres de formations diplômantes spécifiques en agro-écologie et agriculture AB (pas assez de centres de formation en PDL...) pour former la relève et les jeunes agriculteurs paysans/nes de demain
Vincent Buchet Thu 18 Mar 2021 3:32PM
pour ce qui est de l'aquaculture (ostréiculture et autre), les exploitants obtiennen t des concessions sur le domaine public maritimes sur lesquelles ils peuvent pratiquer leur activité (moyennant un certain niveau de qualification). unne telle solution pourrait être mise en oeuvre sur des terrains appartenant à la collectivité.
Frederic Mercier Wed 17 Mar 2021 4:45PM
J'ignore jusqu'à quel point un Conseil Régional pourrait s'engager dans une politique d'aquisition de terres agricoles. Quoiqu'il en soit, un plan d'actions régionales sur le foncier agricole pourrait au moins être élaboré (inexistant à ce jour avec la majorité actuelle) > a minima mettre en place un dispositif d'observation et d'étude de données fiables et actualisées sur l'évolution de la consommation des espaces, agricoles et naturels >> un accompagnement renforcé des initiatives locales en matière d’intervention foncière pour la préservation des terres agricoles : par exemple => aide aux acquisitions en faveur du foncier agricole, portées par des communes ou des intercommunalités afin de consolider leur souvenaineté alimentaire - ou - une aide à la reconquête de friches agricoles dans l'optique de les destiner à des porteurs ou porteuses de projets, prioritairement en phase d’installation - ou - un soutien à l'acquisition ou réhabilitations de fermes communales & intercommunales...
Alain MORINIERE · Thu 22 Apr 2021 11:46AM
Pour info :
La Chambre d’agriculture de Maine et Loire à fait une évaluation des départs pour les 6 ans à venir avec les productions concernées et les SAU…
Cordialement
Alain MORINIERE
De : sarah (Framavox) ( notifications@framavox.org )
Envoyé le :jeudi 22 avril 2021 13:18
À : fa.moriniere@orange.fr
Objet :[Le projet pour une région Pays de la Loire écologique, citoyenne et solidaire - Je donne mon avis !] EN DÉBAT - Fiche 7 - Mesures agriculture-alimentation