Thématique d'action : violences policières et violences d'Etat
Pascal V Mon 25 May 2020 10:53AM
Je pense qu'il faudrait se saisir de notre réseau pour réagir à l'actualité.
Exemple : suite à l'intervention de la chanteuse Camélia Jordana samedi dernier à l'émission belge de On n'est pas couché où elle a dit « Il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic et j’en fais partie », le syndicat Alliance a porté plainte, Castaner l'a stigmatisée publiquement.
Même si cette chanteuse (d'après mes recherches) semble sortie de la société du spectacle, et quels que soient ses qualités que je ne connais pas, l'enjeu est double :
alimenter le débat public et ne pas laisser passer les choses c'est participer à un infléchissement du discours dominant
réfléchir sur nos modalités d'intervention face au discours néolibéral (qui sait allier libéralisme économique et dérive autoritaire) : jouer sur les figures de notoriété ? Se partager les tâches de harcèlement des institutions (sur le modèle de l'envoi de courriers) ? Quoi d'autre ?
Qu'en pensez-vous, tant sur le point spécifique que sur le principe soulevé ?
eldino Sat 30 May 2020 9:55AM
Pour réagir, j'aime bien l'idée des 15 jours, on a une information, on en discute mais on ne peut prendre de décisions avant 15 jours. Cela donne un temps de réflexion, c'est un peu le mode de communication du "diplo" face à des quotidens.
Pour votre deuxième partie, j'abonde dans le même sens, il existe surement des modalités d'intervention à inventer (les affiches sur les balcons du covid, les chasuble des gilets jaunes avec des slogans...).
Je me demande si, dans tous les cas ce n'est pas le nombre qui diffusait l'information qui a fait infléchir ou tout du moins réagir plus que le mode? peut-être les deux?
Sophie Sainte-Marie · Sat 23 May 2020 4:59PM
Plusieurs observatoires ont vu le jour ces derniers mois :
observatoires des violences policières (LDH),
observatoire des libertés publiques (collectif LDH - SAF).
Un observatoire concernant la justice des mineurs (collectif avec : le Syndicat de la magistrature, la Ligue des Droits de l’Homme, OIP, le Conseil National des Barreaux, le Syndicat des avocats de France, SNPES PJJ, CGT..) La réforme en cours est extrêmement violente.
Il y en a certainement d'autres que je ne connais pas.
Violence anti-terroriste, violence anti zadiste, violence anti banlieue, violence anti gilets-jaunes, violence anti droit du travail, violence anti migrants, violences anti syndicalistes, anti Rom, anti pauvres...
Il y a un problème de formation des forces de l'ordre, mais on a aussi l'impression que nos parlementaires feraient d'envisager d'apprendre un peu de droit constitutionnel.