Piloter et faciliter

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Extrait :
Piloter et faciliter
A380, place droite, viseur tête haute (HUD)
Cette page regroupe les points communs et les différences entre piloter un avion et faciliter un Cercle Restauratif.
L'idée d'écrire cette page est venue à la suite de la présentation du fonctionnement de Cercles Restauratifs à moitié simulés dans un sous-groupe sur ce thème lors de la Rencontre 2023 des groupes de pratique et recherche.
Parallèles entre la mise en œuvre d'un simulateur de vol et celle d'un Cercle Restauratif à moitié simulé
Dans une compagnie aérienne, on n'est pas obligé d'attendre la survenue d'un incident ou d'un accident pour se préoccuper de comment on peut les anticiper et y faire face plus efficacement le jour où ils surviennent. De la même manière, dans un groupe, on peut se poser la question à l'avance, de comment on aurait envie de prendre soin de moments où surviendraient des désaccords, des tensions ou des conflits.
Un moyen assez rapidement choisi dans l'Histoire aéronautique, a été de permettre à des pilotes de s'entraîner dans des simulateurs de vol. Pour les facilitateurs, n'importe quel groupe humain peut choisir de s'en donner les moyens, grâce à des membres du groupe, volontaires pour s'entraîner à faciliter des situations mises en scène à partir d'exemples de la vie courante, apportés comme support pédagogique, par d'autres volontaires du groupe (il est difficile de faciliter le dialogue d'une situation dans laquelle on est soi-même émotionnellement impliqué au premier chef). On appelle cette forme "Cercle à moitié simulé". Une seule personne du "Cercle à moitié simulé" est réellement impliquée en dehors du temps du Cercle, dans la situation prise comme support pédagogique.
Le tableau ci-dessous développe plus particulièrement les similitudes et les différences notables entre la mise en œuvre d'un simulateur de vol et celle d'un Cercle à moitié simulé.
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Vos retours et bonifications sont les bienvenus 😉
Acchiardi Walter Thu 16 Nov 2023 11:11AM
Bonjour, simple petite remarque sur l'intérêt, en ce qui me concerne, d'utiliser autant que possible des termes français. Avec la possibilité de remplacer "debriefing" par un autre terme, au choix : partage, retour, compte rendu... La raison de ce qui peut apparaître à certain.e.s comme une coquetterie tient au déferlement linguistique anglo-saxon dans lequel nous baignons, qui correspondant de mon point de vue à une tentative, plutôt réussie, d'hégémonie culturelle sur l'ensemble de la planète risquant à terme d'effacer nos diversités. Ce qui n'enlève pas les emprunts et hybridations vivifiantes d'une langue à l'autre, pouvant être le cas, à discuter entre nous, de "debriefing"... Bien à toi, Walter

Dieudonné Thu 16 Nov 2023 1:33PM
@Acchiardi Walter
Coucou Walter,
Merci d'avoir pris le temps de me répondre : )
Pour le terme "debriefing", je suis complètement d'accord avec toi pour lui chercher un équivalent en français, même si apparemment, il a été intégré dans le dictionnaire :
Depuis tout petit mon père m'a habitué à faire attention à ce risque de nous faire coloniser par ce biais. Et moi-même j'ai trouvé que c'était une dégradation de la sécurité des vols lorsque sur A380 à Air France, il avait été choisi de nous imposer de faire des annonces techniques en anglais plutôt qu'en français. Exemple : annoncer "gear down", plutôt que "train sur sorti".
tout de bon 😉
Patrick BLIER · Thu 16 Nov 2023 8:41AM
Merci Dieudonné.
Je trouve cela très clair et facilitateur pour la compréhension et
l'appropriation de ce que nous essayons de mettre en oeuvre dans
notre groupe de pratique et de recherche.
Le 16/11/2023 à 08:53, Dieudonné (via Framavox) a écrit :