Framavox
Wed 23 Nov 2016 9:43PM

L'organisation imaginée a elle vocation à porter un projet commun au delà de la simple redistribution des dotations d'état?

SLN Simon Louvet Nantes Public Seen by 18

Plusieurs personnes qui contribuent à la définition de ce groupement politique ont souhaité qu’il serve un intérêt commun au delà de la simple redistribution des dotations. Si la réponse est oui, une partie des dotations serait réservé à ce.s projet.s commun.s. Cela signifie que les personnes qui initient le groupement politique et/ou les candidats qui s’y rattachent doivent co-construire un projet ou identifier le.s projet.s bénéficiaire.s.

Arguments pour déjà évoqués (non exhaustif):

  • Plusieurs projets comme le camp démocratie, des service de conseil/coaching de candidat, une cartographie des candidatures citoyennes ou un institut de la transition peuvent avoir besoin de financement.
  • Quelques mouvement politique comme MaVoix ont comme ligne directrice de ne pas percevoir de dotations de l’état et ne souhaite pas collaborer avec des initiatives dont c’est le seul objectif.

Arguments contre pour déjà évoqués (non exhaustif) :

  • Un grand débat et une gouvernance dédiée est nécessaire pour choisir le.s projet.s commun.s. Cela va ralentir le processus.
  • Le groupement politique se veut politiquement neutre tout en affirmant son orientation pour la démocratie réelle. Définir un.des projet.s commun.s revient à le remplir politiquement.
SLN

Simon Louvet Nantes Wed 23 Nov 2016 9:54PM

Il est par tout à fait possible d'inciter les candidats à reverser une part des dotations qui leur incombe à des projet que nous pouvons lister. Cela décentralise la décision aux candidats qui se rattachent à ce groupement politique sans avoir besoin de gouvernance puisque chacun décide de reverser ou non une partie de ses dotations aux projet.s listé.s au lieu de son mouvement politique propre. Cette liste de projet serait participative et constituerai un référencement précieux.

MO

Mistral Oz Thu 24 Nov 2016 9:47AM

Techniquement, si le financement sert à autre chose qu'à être reversé (et à payer les frais), nous entrons dans des complications de gouvernance. Pour ne donner un exemple, si on souhaite reverser l'argent pour les élections municipales de 2020, se posera alors la question du "à qui" et donc on devra revenir sur l'idée d'une relative neutralité entre les acteurs du projet. De même, autre exemple, si on souhaites pouvoir louer une salle pour une action citoyenne X ou Y, se posera alors la question de l'assurance RC pour la location de salle, des statuts et des cautions (signature du bureau de l'association) : finalement, aucune liberté ne serait laissée, et ça serait de la gestion supplémentaire pour le trésorier (récupérer les factures, ...).

Tout ça pour dire qu'au delà de savoir si c'est une bonne chose, c'est une complication supplémentaire au projet initial. Par contre, libre à ceux qui le souhaitent de créer une structure à coté qui réponde à cet ou ces objectifs supérieurs. La clef de répartition reste à définir mais elle peut toujours être adaptée (à la marge) pour répondre aux attentes structurelles de chacun.

De plus, si ici je suis plutôt défavorable, je reste néanmoins à penser qu'une partie de nos valeurs doivent être partagées, et à minima ne pas être incompatible (autre débat à avoir). Si ici, je dis non, c'est surtout pour la question technique, de responsabilité et d'indépendance... mais par contre, il ne peut pas s'agir juste d'un guichet pour récupérer des sous, y a quand même un peu plus à partager sinon ça ne pourra pas fonctionner.

IP

Isabelle Piot Thu 24 Nov 2016 6:28PM

La détermination en commun de la clef de répartition permettra de conserver une identité au projet : en favorisant par exemple une rétrocession de financement mutualisé même pour des candidats n'ayant pas atteint le seuil de 1% sur leur circo (limite pour donner lieu à financement de 1,16€ par voix obtenue et par an).

IP

Isabelle Piot Thu 24 Nov 2016 6:32PM

En ne se dotant pas d'un objectif supérieur qui ponctionnerait une partie du financement obtenu par le regroupement politique, on simplifie l'explication du projet et on favorise l'adhésion d'un maximum de mouvements -> chaque mouvement restera libre de travailler sur la répartition des fonds obtenus, et on peut même penser que ce fond neutre incitera au contraire les mouvements à travailler en Peer to Peer par ailleurs à la mise en communs d'objectifs et de financements, a posteriori.

IP

Isabelle Piot Thu 24 Nov 2016 6:37PM

Cela simplifiera bien sûr la gouvernance de l'ensemble et raccourcira le temps d'accès à la mise en oeuvre définitive du projet. Une des difficultés principales dans ce type de projet collectif et collaboratif est l'intégration au fil du temps de nouveaux participants, qui nécessite une grande énergie pour ré expliquer, intégrer les nouveaux sans être surplombants et sans devoir faire oeuvre de "prosélytisme". La promesse d'un fond neutre sans objectif supérieur est une proposition simple, qui est à mon avis le meilleur facteur clef de succès du projet.

VB

Vincent Bruyère Thu 24 Nov 2016 7:45PM

Comme g répondu à côté je me permet de compléter le commentaire sur le projet commun cela dépend du projet. Le temps que ce dernier s'élabore la neutralité me semble une bonne chose. VB

D

delphine Sat 26 Nov 2016 7:56PM

Après avoir lu tous les arguments et n'ayant pas vu cela de cette manière lorsque nous en parlions par téléphone je respecte complétement le projet initial et nous nous perdrions effectivement à commencer à mettre des objectifs.
Commençons comme prévu notre premier deal ne nous éparpillons pas

M

Minguez Mon 28 Nov 2016 2:48PM

De mon point de vue, il y a intellectuellement un intérêt majeur à aborder la question du financement et de la redistribution sous l'angle de la neutralité. Une construction de ce type n'est envisageable que dans le préalable où les organisations concernées se concertent pour à la fois préserver les candidats ( autrement dit où faire plus de 5% est-il envisageable sans pénaliser pécuniairement les candidats ? ) et examiner l'intérêt pour ces organisations d'être présentes ensemble ou séparément sur les territoires dans la tranche des 1 à 5% le tout en adéquation avec les forces militantes qu'elles pourront ou seront disposées à déployer. C'est donc bien un business plan qu'il faudrait mettre en oeuvre par ces organisations pour évaluer la pertinence, la cohérence et la cohésion économique du système car c'est bien de cela qu'il s'agit c'est à dire être présent sur au moins 50 circonscriptions au delà de 5% c'est à dire au delà des 50 trinomes (candidat-suppléant-mandataire) c'est à dire 150 personnes mais également pouvoir s'appuyer sur des assemblées de 20 à 50 participants par circonscriptions.