EN DÉBAT - Fiche 1 - Mesures E-commerce - Quelles alternatives au modèle Amazon ?

En termes de sanctions positives : promouvoir une alternative à des pratiques consuméristes en les dépassant et disons les sublimant en un art de vivre fondé sur la mesure. Ce qui est entré dans le quotidien des gens doit entrer dans la domaine des grandes occasions. Ce problème interroge nos pratiques de consommation de manière globale : notre epoque est celle de la dépense/consommation somptuaire érigée en pratique quasi quotidiennes ou hebdomadaires là où elle était jadis de l'ordre des grandes occasions ponctuelles dans l'année.

Le superflu est devenu nécessaire car étant addictif il devient une prothèse (illusoire car jamais comblée) pour le bien-être. (Suite)

Comment contrer les logiques consuméristes à l'oeuvre dans le e-commerce si désastreuses en termes d'émissions de carbone?

Responsabiliser les acteurs est nécessaire de bout en bout du circuit économique, du producteur au consommateur en passant par les services de livraison et les structures de stockage (entrepôts)

En termes de sanctions négatives : logique d'ecotaxes carbone à visée dissuasive au prorata de seuils quantitatifs chiffrés selon un indice synthétique de l'encombrement materiel des biens livrés et des distances parcourues. Un bilan carbone donc, qui cependant ne tienne pas compte de la valeur pécuniaire des biens échangés lors d'une transaction de ce genre. (Suite..)

Chiner sur la Toile.

On le sait : le commerce par correspondance est florissant depuis plusieurs années ; les bénéfices explosent depuis la crise sanitaire.

Quoi de plus confortable que de disposer chez soi d'un choix colossal dans a peu près tout ce que l'on puisse imaginer pour dépenser son argent dans les achats les plus divers? A des tarifs registre par une concurrence qui plus souvent ouverte à des produits d'occasion moins cher? Le tout en 2 clics et sur des sites agréables et colorés ? Un commerce confortable, indolore et presque ludique.

De fait je lis dans les chiffres statistiques et j'observais autour de moi un phénomène de consommation compulsive assez vaste voire massif, dans l'excès. Le terme de marché captif n"est presque pas assez fort pour désigner la logique économique à l'oeuvre dans ces circuits de vente par correspondance. (Suite..)

profitons de cette crise pour repenser notre modèle économique; revenir à de la proximité et de la qualité des marchandises et des services. Soyons cohérents quand on parle de circuits courts. Oui je suis d'accord quand on dit que tout n'est pas ubérisable et surtout ok pour les auto-entrepreneurs qui devient du sous salariat exploité et mal protégé car demain ces personnes seront les plus pauvres et les plus vulnérables sans aucune protection sociale ni même de retraite digne de ce nom. Si nous défendons vraiment un modèle solidaire, alors une sérieuse réflexion doit être entreprise sur ce sujet pour ne pas connaître les excès d'un capitalisme anglo-saxon ultra libéral. Notre culture française qui repose sur des fondamentaux de solidarité ne doit pas être oubliée et l'argent ne fait pas tout si le plus grand nombre ne peut subvenir décemment à ses besoins.

Enfin, la crise sanitaire a bon dos face aux plans sociaux de grands groupes, qui ont largement bénéficié des CICE ( puisque c'est un pourcentage de crédit d'impôt sur la masse salariale.. plus de salaires et donc plus de subvention) et qui sorte du territoire national pour investir à l'étranger; il me semble que l'on devrait réserver ce dispositif aux seules PME-PMI qui investissent réellement en France.

Enfin un point qui doit être aussi pris en compte : celui de la formation. Aujourd'hui un trop grand décalage entre le monde éducatif et le monde économique existe et les formations proposées ne sont pas toujours adaptées aux besoins des entreprises. Une plus grande agilité intellectuelle devrait là aussi nous faire travailler en commun et faire davantage coïncider ces deux univers

Quand Amazon crée un emploi, il en détruirait 2,5 dans le commerce traditionnel. Amazon a une puissance de frappe économique que nous devons contrer : leur façon de gagner de l'argent, c'est payer "pauvrement" leur salariés qui travaillent dans de mauvaises conditions, et en plus se dédouaner du coût des derniers kilomètres en faisant travailler des auto-entrepreneurs, des TPE de la livraison, totalement soumis économiquement par Amazon, dans un irrespect total du droit du travail, comme les Ubéristes : entre 1,50 à 1,90 euros le dernier kilomètre, c'est la misère assurée pour ces "emplois". Le citoyen qui achète sur Internet devrait être prêt à payer plus cher le coût de livraison. Dernière astuce pour s'affranchir du dernier kilomètre, Amazon a négocié l'installation de consignes dépôt au pied des gares SNCF (au Pallet par exemple), partenaire transport peu carboné de la Région : elle devrait s'y opposer. Je suis favorable à des plateforme internet de commerce local mais pour le lien, la découverte du produit qui conduit à un vrai choix, rien ne vaut le petit commerce réel.

Tous les commerces ne sont pas « accessibles » via le e commerce. Tous les commerces ne sont pas Uberisables. Si c’était le cas, cela voudrait dire qu’à terme, tous nos centres villes ne comporteraient plus de boutiques, de restaurants, ...

Le e commerce et l’uberisation, ce sont uniquement des outils. Car rien ne remplacera le contact humain que le client peut nouer avec le commerçant.

Plus généralement, (et je n’ai pas vu de fiche à ce sujet) : comment aider les PME ? Comment faire en sorte que les aides régionales et nationales aillent bien en priorité à des PME / PMI locales, dont les sièges socioaux sont bien sur notre territoire ? Comment faire en sorte que les entreprises ayant « profité «  de la Covid pour améliorer leurs résultats, redistribue leur « bénéfice marginal » à des associations, d’autres entreprises, à la Region, ...Comment interdire à ces entreprises d’engager des licenciements sous prétexte de la Covid, alors qu’elles se portent bien ?

Par ailleurs, ne peut on pas ajouter une sur taxe (pour la Region), pour toute commande livrée sous 7 jours par exemple ? Cela pourrait être dissuasif et obligerait la plateforme de livraison de grouper les réceptions/ livraisons, et ne pas faire rouler des camions à moitié vides / pleins.

bonjour,

beaucoup de points sont évoqués. Pour les commerces de centre ville : problème de l'accessibilité, tant en moyen de transports, que pour le stationnement, la question des loyers peu attractifs et surtout un point oublié la fiscalité foncière. En effet une réforme de la fiscalité foncière économique en 2017-2018 a fortement pénalisé les commerces de centre-ville et favorisé les grandes surfaces.

Accompagner les commerçants pour leur permettre d'accéder à des réseaux de e-commerce, autres qu'Amazon est une solution plus intéressante ou les commandes téléphoniques. cette crise sanitaire oblige à repenser notre modèle. On doit veiller à n'oublier personne.

Si on se veut écologique, repenser les modalités de livraison pour éviter dans la course à l'immédiateté : des camions qui circulent presque à vide pour respecter ces délais; peut-on envisager d'autres modes de livraison, un meilleur maillage avec la poste pour ne pas oublier les zones rurales ou les personnes sans solution de mobilité, car les points relais bien certes mais sans moyen de locomotion pour y accéder c'est compliqué ou uniquement à des heures ouvrées.

Enfin les conditionnements sont aussi à revoir, car bonjour les tonnes de plastiques et polystyrène en pagaille et quid du développement durable quand on renvoie l'article qui ne correspond pas ou en réparation.

Et les circuits courts pour des artisans ou des petits producteurs; voilà un point à développer car tout le monde n'est pas outillé pour faire du clic-&-collect ou de la vente en ligne, certains secteurs ne s'y prêtent pas. Et la sécurité du consommateur doit aussi être prise en compte

Je suis en accord sur tous les points de la fiche. Et développons en effet la livraison écologique, bien sûr les trajets mais aussi les emballages. Des entreprises développent des solutions.

Supprimer les CCI qui ne servent à rien ? Stopper toutes les subventions à destination de ce type d’organisme. Qui cultive l’entre soi, avec des postes inutiles, et des rémunérations souvent TRES élevés. Réaffecter ces sommes au soutien à l’économie locale, aux circuits courts, ...

Ne nous leurrons pas à propos d'Amazon et de ses supposées créations d'emplois. Cette grosse machine détruit plus d'emplois qu'elle n'en crée. C'est notamment un député LREM, ancien secrétaire d'Etat au numérique d'Edouard Philippe, qui le disais dans une note de 2019 - Amazon : Une machine qui détruit 7900 emplois en France - les premières victimes étant des commerces traditionnels de proximité. Quant aux emplois générés, il s'agit majoritairement de contrats précaires comme l'indique le rapport - Immersion dans le modèle Amazon - publié par les Amis de la Terre, Attac France et l'Union syndicale Solidaires. Le document revient aussi sur l'évasion fiscale massive pratiquée par le groupe en France et sur ses 50 à 60 millions de tonnes de G.E.S au plan mondial (= émissions annuelles du Portugal).

Comme cela a déjà été dit  il y aurait un travail à mener par la Région avec les autres collectivités et avec les professionnels du secteur, pour favoriser la mise en place d'une chaîne logistique axée sur la coopération, la mutualisation, la sobriété énergétique, et qui , au lieu de nuire aux commerces de proximité, soit plutôt un vecteur de réimplantation de commerces locaux dans les territoires les plus démunis.

Point 6 : « s’opposer par tous les moyens » : il ne faut utiliser, en toute circonstance, que les moyens légaux. Et ne pas tomber dans ce qui pourrait être perçu comme du « subversif ».

il ne faut pas oublier que ce mode de commerce a permis et permettra encore à bon nombre de personnes , qui ne peuvent se déplacer ou qui sont éloignés de pouvoir avoir accés à certains biens. Ne discriminons pas.

N’oublions pas que la création d’un entrepot Amazon, ce sont des créations d’emploi.

Par contre, comment « imposer » que les conditions de travail, les salaires / interessement de ces salariés soient améliorés ? Pourquoi ne pas signer avec Amazon un « pacte / contrat », sur des sujets tels que salaires, conditions de travail, inclusion, mise en avant de produits locaux, ..?

Par ailleurs, la création d’un « Amazon local, régional » me parait une bonne idée.

Suite à de nombreux commentaires sur la difficulté d'accès aux producteurs locaux pour les ruraux (notamment âgés et sans moyens de transport) il pourrait être judicieux de favoriser la mise en place de circuits hebdomadaires de livraison à domicile (après commande par internet et/ou téléphone puisque certains sont en difficulté face au numérique) de produits locaux. Cela pourrait se faire par l'aide à l'embauche d'un livreur pour un groupement de producteurs locaux mais également à l'achat d'un véhicule (sous conditions écologiques par exemple).

Il faudrait répondre à 2 problémes fondamentaux : le prix des loyers et l’accessibilté .

Peu de moyens pour agir sur le niveau des loyers. Alors pourquoi la region n’achèterait elle pas des locaux, et les louerait à des niveaux de loyer modérés ? Cela permettrait aussi de choisir le type de commerce souhaité

Concernant l’accessibilité : développer et multiplier des transport en commun qualitatifs, propres et sûr ! Ainsi que des places de stationnement. La « chasse » aux voitures aujourd’hui, c’est cela qui vide nos centres ville.

Remettre des commerces au centre des villes et des communes, là où vivent les habitants, plutôt qu'en périphérie des grandes villes et villes moyennes, diminuerait certainement le recours au e-commerce.

Bonjour,

l'idée 5 est forcément de bon sens pour un parti écologique est social. Est-ce que la région peut financer des assos qui s'oppose à ces entreprises ?

Toute idées de coopérative est bonne à prendre, je pense.

Pour la 2, avoir des formations gratuites est essentielles vu la complexité de la vente en ligne.

Pour émettre un avis sur la 4, il me faudrait plus d'élément, car le mot plateforme logistique est connoté de façon négative. Car, si c'est pour construire un entrepot pour les entreprises locales, je ne suis pas pour.

Proposer une alternative de type coopératives de plateforme (ex en Allemagne, https://www.fairmondo.de/) où les petits fabricants, pour qui vendre sur une place de marché est une aubaine, ont un regard sur la gouvernance de la plateforme. Proposition issue du cahier RESET publié par la FING.

Bonjour,
Bravo pour ce travail et pour cette initiative ! Les propositions semblent toutes faire sens mais j'ai qq commentaires sur 2 d'entre elles:
- La proposition 5 même si l'idée est ok (est-ce une compétence qui dépend des régions?), cela ne devrait en principe pas empêcher Amazon de s'implanter en PDL si elle en a le besoin. Il serait intéressant dans la réflexion de donner des chiffres précis sur le niveau des subventions données par la région sur de telles implantations. Serait-ce vraiment rédhibitoire de les supprimer? C'est difficile a croire pour une entreprise comme Amazon.

- La proposition 3 semble très difficile a mettre en place pour sa partie "transports décarbonés". Plus que décarboner les transports, il faudrait les limiter et limiter au max les distances (Il n'y a pas de transport propre...même pas l'électrique eheh ). Le vélo est imaginable en ville sur des petites livraisons, mais dans les campagnes, où les distances sont toutes plus grandes + sur des grosses livraisons... ?

Sur d'autres aspects du débat, l'argument de l'artificialisation engendrée par le projet est souvent contesté par les personnes soutenant le projet qui affirment que la friche sur laquelle serait placée le futur entrepôt est en quelques sortes déjà artificialisée, car les fondations de l'ancien hôpital seraient encore dans le sol. C'est un de leurs arguments pour dire que ce serait "pas une vraie artificialisation parce que le terrain est déjà mauvais". C'est surtout plus rentable de faire ça plutôt que de restaurer la friche ...

- L'idée du "développement territorial" via l'attraction de grosses entreprises est aussi tenace chez beaucoup d'habitants... C'est un sujet complexe, et c'est dur de faire comprendre aux gens que si peut être ça peut "aider" sur le court terme pour le territoire, ça a plus de conséquences négatives que positives sur le moyen/long terme (et les conséquences ne se concentrent pas que sur le territoire de Montbert)...

- Cette dernière remarque a déjà été notée dans le fil : Comment gérer le fait que très probablement, si cela ne se fait pas à Montbert, alors ça se fera à côté, et que l'on aura au final seulement déplacé le problème?

Concernant l'implantation d'Amazon dans les PDL, je trouve la proposition de ne pas subventionner l'installation d'Amazon pertinente.

Par contre, s'opposer à l'installation d'Amazon me le semble moins (pertinent).

Il est probable que si Amazon a identifié le besoin d'une nouvelle plate-forme logistique dans la région et que l'on s'y oppose "par tous les moyens", elle ira s'implanter au plus près là où on voudra bien l'accueillir. On ne supprime pas le problème, on ne fait que le déplacer.

Il me semblerait plus efficace de réfléchir aux conditions qui pourraient minimiser l'impact négatif de l'implantation d'Amazon, d'en faire un cahier des charges précis, et de trouver le moyen de l'imposer à Amazon.

Bonjour tout le monde, je lis la remarque de @JGauvrit concernant les entrepôts logistiques de très grande envergure et y plussois. J’habite à 2km de l’une d’elle de 1,2ha. Sans compter sur l’emprise foncière agricole, je constate ses effets négatifs sur l’environnement régulièrement (pollution lumineuse, augmentation du trafic routier). Réguler et Conditionner leur implantation au respect des décrets en vigueur me semble être le premier levier d’action.

Repenser et adapter leur chaîne logistique m’apparaît comme le second volet. Au développement des mobilités douces pour le dernier km (je colisactiv) rêvons le Développement du ferroutage pour les transports moyenne (régionale) et longue (nationale) distance.

Pour ce dernier point, que penseriez-vous d’expérimenter l’implantation de voies de ferroutage en lieu et place de voie automobile sur un axe 2*2 voies ? (Hors autoroute pour le moment)

Je partage les avis pour empêcher l'installation et le développement du modèle Amazon, mais qu'en est-il des plateformes de logistiques géantes qui "consomment" autant de foncier et mettent aussi des camions sur les routes ?

Je crois que ces mesures restrictives augmenteraient leur portée si elles étaient accompagnées de mesure complémentaires : réserver les aides aux entreprises à la politique RSE développée (charte d'engagements ?); favoriser le développement des livraisons "du dernier km" avec des transports doux ; origine des produits vendus ; soutien aux entreprises locales pour développer et améliorer leur propre site en ligne, impulser les ressourceries ou recycleries...

Bonjour,
Passionné d'informatique, je vis très bien sans Amazon que je boycotte et me fourni sur d'autres places de marché...
Le point conditions de livraison et impact environnemental n'a pas été évoqué. Au meme titre que la livraison chrono, pourquoi ne pas pratiquer des prix ajustés en fonctions de plusieurs tranches de délais de livraison, allant du chrono à 2 semaines... l'impact du transport diminuant en fonction du taux de remplissage des véhicules des livreurs.

J'aime beaucoup l'idée de service de portage de courses à la sortie d'un magasin (réservé à l'avance ou pas, comme un taxi). Cela pourrait rejoindre la proposition de mode de livraison /portage éthique et décarboné. Ce faisant, le consommateur a encore le plaisir du lien social, du contact réel avec le vendeur/producteur, mais moins de contrainte liée au transport.

Bonjour, j'évite au maximum Amazon mais je fais beaucoup d'achats en ligne sur d'autres sites/plateformes. Je n'ai pas de véhicule, j'ai la chance d'habiter dans une ville avec de bons transports mais il y a une limite à ce qu'on peut porter et transporter en bus. Il y a aussi la distance, pas toujours possible de consacrer 3h à faire ses courses (dont 2h de bus aller-retour par ce qu'il faut aller en périphérie). Pour moi les alternatives seraient de rapprocher les commerces alimentaires des habitations, faire de la place en ville pour les commerces essentiels (parce que trop souvent les centres-villes semblent consacrés à une élite ou aux touristes; par exemple dans une rue on peut trouver plusieurs créateurs de bijoux mais pas de boulangerie, ou alors que des boutiques avec des prix prohibitifs pour la classe moyenne). Et aussi développer la possibilité de livraison à domicile à partir des commerces locaux (par exemple la possibilité de confier ses courses à un système de portage à la sortie des grands commerces pour les personnes non véhiculées/ handicapées/âgées/ enceintes ou avec de jeunes enfants).

Je vous rejoins et il faudrait aussi regarder au niveau de l évasion fiscale (IS, TVA...)

Se servir des entreprises modèle Amazon qui c'est vrai répondent à des attentes de nombreux citoyens pour financer la compensation sociale et environnemental de leur processus :

Taxe supplémentaire (frais de port X2) sur chaque livraison pour la financer

Les “ places de marché virtuelles “ n'ont pas vocation à remplacer les places physiques. Ces “ espaces virtuels “ prospèrent sur des carences de l'urbanisme commercial ( vente, location, réparation.) Les gens ont de nombreuses raisons de commander en ligne: moins de temps, économie de l'offre, concentration de la production, spécialisation des aires géographiques - centres villes dédiés nerveusement aux affaires, quartiers dortoirs - artisans dans les friches... Chacun sa niche. Il ne faut pas s'étonner du potentiel d'Amazon. Qu'est-ce-qui peut être fait au niveau de la région ? Mettre en avant la location, la réparation, la sobriété, le soin, les espaces publics, la marche, la lenteur. Mais encore ? Je vous le demande à tous, en particulier aux urbanistes du physique et aux architectes du virtuel.

Me concernant je pense qu’Amazon est une multinationale qui a pour seule philosophie le profit., le profit, le profit...une multinationale qui ne respecte pas ses clients, son personnel...il faut donc faire le maximum pour ne participer au développement d Amazon en les acceptant sur notre territoire.

Je pense qu'il y a un truc à penser en terme de modèle économique d'une logistique mutualisée, de proximité et peu carboné ? à tester via Appel à Manifestation d’intérêt ou Appel à Projet ?

Partage de REX : faire connaitre les initiatives locales un travail porté par le conseil de développement de la CCEG via un outil web opensource.

Soutenir le développement de démonstrateur et financer l'animation permettant de donner envie ailleurs ?

Taxé les lieux logistique supérieur à une taille à définir ? (correspond aussi à l'enjeu d'artificialisation des sols)

Dans la note je lis une forme d'opposition entre soutenir les initiatives et développer en propre ses initiatives ... les 2 ne me semblent pas contradictoire ?

(je l'indiquerai aussi dans la partie numérique) : Dans la stratégie numérique de la Région en support aux différentes politiques publiques je pense qu'une vraie posture politique en faveur de l'open source et des outils collaboratifs de ce type constituerait un bon terreau pour faciliter la mise en œuvre de nombreuses actions (soutien aux associations/entreprise de la filière/...)

Les solutions évoquées sont intéressantes, il me semble qu’elles ne tiennent pas compte du besoin des personnes habitant un peu loin des villes, pour lesquelles Amazon répond vraiment à un besoin, qui comble la disparition des petits commerces. ( tout en l’aggravant).