Présentation et Introduction à laboGN + règles de vie

Pour ma part, je pense qu'il y a certains éléments qui sont importants à conserver :
- le lapin (en précisant qu'il ne faut pas en abuser)
- la place libre dans toutes les discussions. Je pense qu'il faut ré insister sur ce point, qui, je trouve, a perdu de la clarté au cours des années, alors que c'était ce que j'avais vraiment adoré au premier laboGn

J'ai pensé à un truc, que j'ai entendu et qui peut être intéressant :
Lors d'une réunion, ou table ronde, avec quelqu'un qui relève les tours de paroles, il pourrait, à la fin de la discussion, donner le nombres d'interventions féminines et masculines. Pour se rendre compte des proportions d'interventions...

Je suis également pour qu'on garde les débriefs en petit groupe en fin de journée. En plus de permettre d'identifier les problèmes et de faire faire connaissance avec de nouvelles personnes, cela fournit un point fixe et un moment calme dans des journées très mouvementées.

En ce qui concerne les débriefs, je pense qu'il serait bien de mettre à l'accueil un papier pour s'y inscrire. Manifestement un certain nombre d'initiatives, quel que soit le nombre de fois où l'on précise qu'elles sont facultatives, mettent la pression aux gens qui n'osent pas s'en abstraire. (ça avait été le cas l'année avec la cacahuète notamment, et j'ai eu plusieurs retours en ce sens sur le débrief).
On pourrait laisser jusqu'au dîner du dimanche pour s'inscrire et on ferait les groupes de débrief avec les inscrits?

Je m'étais proposée pour gérer les débriefs. Je préfère ne pas faire comme ça Pauline, car pour moi ce n'est pas assez incitatif et en plus plein de personnes distraites risque de zapper. Si on ne le fait pas par défaut avec de l'opt-out, alors j'aimerais qu'on demande à l'accueil aux personnes quand on les checke si elles veulent s'inscrire à un groupe de débrief.

Mais en fait, non, franchement, ça m'embête. En plus il y a quelques personnes qui arriveront le lundi...
Je préfèrerais vraiment rester sur un système avec des groupes déjà faits, et préciser pendant le speech d'introduction que les personnes qui ne souhaitent pas participer au débrief peuvent ne pas y assister. Je vois pas pourquoi on devrait construire en fonction d'une minorité qui ne veut pas utiliser l'outil, et je trouve que leur dire formellement qu'ielles peuvent s'y soustraire est suffisant (les années où j'étais là, ça n'a jamais été dit formellement comme ça en ouverture donc je pense que c'est une amélioration de l'expliciter en grand groupe).

Moi je ne vois pas le souci er je préférerais aussi le système initial, mais ça a vraiment été remonté par plusieurs personnes comme un souci qui les a dérangés.

Et pourtant l'année dernière ça a été dit très formellement au brief et on a insisté dessus...

Le jeu. 21 juin 2018 à 01:07, Leïla (Framavox) notifications@framavox.org a écrit :

Le premier débriefing pourrait commencer par un 'jeu' de mémorisation des prénoms.

On peut faire une zone 'no debrief' au moment de la formation des groupes. (Je ne sais pas ce qu'est l'histoire de la cacahuète)

il y a deux ans, et la première année, il y avait une système d'ange gardien. En gros, chacun avait un ange gardien qu'il ne connaissait pas et était l'ange gardien de quelqu'un. L'idée était de faire des petites attentions à la personne que tu gardais (renommée : ta cacahouète).
Partant d'une idée sympa et bienveillante, elle a mis mal à l'aise pas mal de monde pour plusieurs raisons :
- il y a deux ans, on avait des casiers de disponibles, visibles par tous. Or, des personnes recevait plein de chose noté sur son casier, bien visible de tous, alors que d'autres n'avaient rien. D'où un sentiment pas super cool pour ceux qui n'avaient rien.
- tu pouvais te sentir obliger de suivre le mouvement, même si tu n'en avais pas envie, pas cool non plus.
- il y en a qui se sentait mal car ils recevaient beaucoup, mais ne donnait pas grand chose, et inversement.
bref, d'une idée sympa, plusieurs personnes l'ont mal vécu (moi compris) et du coup c'est une idée qui a été abandonnée.

Pour revenir sur les briefs, je le répétais à chaque brief que ce n'était pas obligatoire, et du coup, les deux derniers jours, je n'ai eu qu'une ou deux personnes... J'ai également insisté sur le fait de venir me voir si il y avait un problème et qu'on ne voulait pas en parler devant les autres. Bref, je pense que c'est un truc qu'on peut bien rappeler aux personnes lors du premier débrief, et à chaque fois, que ce n'est pas obligatoire.
Mais je pense que c'est important que chacun soit inscrit dès le départ à un groupe de débrief, car si en début, il n'a pas envie de venir, ça lui permet quand même de venir plus tard dans la semaine si au final il en ressent le besoin...

J'ai reparlé avec plusieurs personnes et je réitère, je suis contre l'opt out. Je pense qu'il faudrait demander à l'accueil à la personne si elle souhaite être ou ne pas être dans un groupe de debrief, par exemple.

Nous sommes tous assez éduqués en oppressions diverses pour comprendre la pression de groupe.
Plusieurs personnes nous ont fait part d'un malaise important.

J'avoue avoir du mal à comprendre pourquoi sur ce même principe la cacahuète a été unilatéralement annulée alors que c'était précisément un opt in (il fallait même inscrire son nom sur un papier pour participer donc c'est qu'on a envie de faire des trucs pour sa cacahuète), et que là les mêmes personnes qui ont ressenti une pression ne comprennent pas celles ressentie par d'autres. C'est toi même Jérôme qui dis à propos de la cacahuète "tu pouvais te sentir obligé de suivre le mouvement, même si tu n'en avais pas envie, pas cool non plus", alors qu'il fallait s'inscrire...

Par ailleurs en repensant à quand j'ai été facilitatrice je préfererais un groupe de gens qui ont envie de débriefer (et qui perdent peut être un membre dans la semaine) plutôt que de me retrouver à essayer de faire débriefer des personnes mal à l'aise qui se sentent obligées de venir, et finir la semaine à 2.

Le ven. 22 juin 2018 à 11:15, Jarim Lafourche (Framavox) notifications@framavox.org a écrit :

Pauline, du coup je veux bien qu'on réfléchisse ensemble à une façon de faire qui te conviendrait sur ce plan, mais qui prendrait également en compte les points importants pour moi, à savoir :
- encourager fortement les personnes qui n'ont jamais testé de système de débriefs à participer au début (parce que c'est comme ça que se transmet une culture aussi, et sinon c'est facile de dire "j'en ai pas besoin / ça m'intéresse pas" sans en avoir fait l'expérience).
- que les groupes de débrief soient constitués de manière non affinitaire (il y a plein d'autres temps pour de l'affinitaire, et je trouve que c'est une façon vraiment intéressante de mieux connaître d'autres personnes, et aussi je trouve ça important que la personne référente du débrief ne soit pas ta besta ou ton-ta partenaire si possible).