A considérer comme du compagnonnage, de l'accompagnement, du partenariat, du co-branding? A partir de quand le collectif considère que l'on va au delà du compagnonnage?

Intuitivement "faire partie d'un COPIL" n'est pas neutre et j'aurais tendance à penser que c'est symboliquement associer la Compagnie au projet mais un projet qui vise à créer un modèle qui sera open-source... Bref, tout ça n'est pas encore clair pour moi... => je m'abstiens.

Merci pour la réflexion en tout cas!

Tu peux cliquer sur ABSTAIN dans le vote pour manifestez ton point de vue. Merci pour ta remarque.

Ce qui est délicat avec Pop Café, c'est que l'on est pas sur un tiers lieu qui demanderait à mettre le logo de la compagnie comme partenaire. Mais nous sommes sur un projet qui, sans plus d''explications, peut apparaître comme une franchise de tiers lieu, ce qui est un sujet un peu plus haut niveau et qui peut légitimement faire peur à des tiers lieux.

Dans l'écosystème Tiers Lieux, même si dans les faits , aucune franchise n'a réussi à percer au niveau des tiers lieux tels qu'on les travaille, on est pas passé loin. Voir l'histoire des Cantines où l'on devait être "Cantine numérique" pour avoir certains financements public ou privés et cela a été bloquant sur certains territoires pour avancer ! C'était le début des Tiers-Lieux et La Cantine à Paris a failli tout enfermer dans une boîte.. Cela a été un échec, ils se sont transformés en réseau de cantines très peu contraignant finalement.

Le fait de produire un dispositif basé sur du libre au niveau numérique est top. Mais je ne suis pas sûr que ce soit suffisant pour limiter la tension du partenariat entre un réseau et une franchise.

A mon avis, le réseau de la compagnie doit accepter d'être partenaire de franchises si et seulement si :
- La franchise est une marque collective protégée comme telle (et pas détenue par une société commerciale où la valeur de la marque peut influencer la valeur des parts et où la marque peut être rachetée à un moment donné -> Je ne sais pas où est détenue la marque ni les statuts de Pop Café pour savoir si c'est le cas).

- L'utilisation de la franchise doit être ouverte. Même si des règles sont définies pour son utilisation par des acteurs ayant par exemple les compétences, on doit éviter que la franchise ne soit limitée à l'usage et à la contribution qu'à quelques personnes, pour éviter des rentes de situation mais aussi éviter des "forks" plutôt que de la mutualisation (éviter l'effet simplon avec beaucoup de concurrents sans mutualisation)

- La structure pour accompagner, si elle ne détient pas d'actifs de la franchise, peut être sous statut commercial classique. Mais la possibilité d'accompagner la franchise doit être ouverte à d'autres structures commerciales.

- Ce que produit la franchise doit être ouvert aussi, produit dans une logique de bien commun (c'est le cas ici à priori sur la partie numérique)

Si les conditions sont réunies, je crois qu'on doit pouvoir soutenir en tant que réseau ce type de démarche. (c'est peut être le mot freechise plutôt que franchise qu'il faut utiliser ?)

Si elle ne sont pas réunies, je ne bloque pas ta participation au comité de pilotage ni l'affichage d'un logo, car cela peut permettre d'approfondir le positionnement et le travailler avec Pop Café. Par contre, ce serait bien que le type de lien existant soit décrit à côté du logo (un logo affiché ne veut pas dire partenariat, il peut vouloir dire compagnonage, soutien via un cobudget comme pour Movilab, etc...). Sans précision, cela peut être mal perçu par pas mal de lieux et risque de les éloigner quand on a besoin qu'ils se rapprochent.

Attention, je donne toutes ces conditions car il y a une volonté de partenariat affiché avec la Compagnie qui est un réseau. Pop Café est bien sûr libre de faire ce qu'il trouve pertinent et s'organiser comme il le souhaite :-).

On pourrait réfléchir à ces conditions avec ce que l'on appelle des "dispositifs", comme par exemple KPA-Cité, où ça peut aussi apparaître comme une franchise classique et faire peur à des tiers-lieux ou acteurs qui font des choses proches.

Je fais totalement confiance à Benoît pour participer à ce COPIL et à le quitter s'il estime que c'est nécessaire...

Les points de débat ont été soulevés, et je suis en accord avec ceux là. Je pense que même que c'est intéressant que Benoit fasse partie de ce Copil pour les appuyer le cas échéant.

Ok pour moi