piste concernant la santé proposition citoyen de France

LA SANTE.

La France a le système de santé le plus généreux et véritablement le plus équitable du monde. En plus de son excellence, qui n’est pas un mythe, c’est aussi et réellement le moins coûteux du monde.
Et pourtant, ce sont dans les hôpitaux, ou plus précisément dans certains hôpitaux, que l’on a le plus de problèmes.

Lorsque les syndicats de la santé disent que si les cliniques sont plus performantes, c’est parce qu’elles n’ont pas les mêmes contraintes, et refusent les clients à lourdes pathologies, ils n’ont pas complètement tort. Mais c’est aussi un mensonge par omission. L’hôpital a toujours des effectifs pléthoriques, notamment administratifs, à l’heure de l’informatique, de l’automatisme, sinon de la robotisation et des progrès médicaux.

Si l’on voulait réellement faire des économies en matière de santé publique, il suffirait juste d’avoir un accès ouvert, transparent et surtout citoyen, aussi bien sur les appels d’offre, que sur les dépenses courantes. Et on se rendrait compte rapidement que le problème premier de l’hôpital public, ce ne sont pas vraiment les soins, qui parfois laissent à désirer, avec un taux record d’infections nosocomiales mais toujours bénignes.
Mais un problème de gestion de personnel, avec un fort absentéisme, qui peut aussi s’expliquer par un défaut d’hygiène relatif, bien que le contact avec les maladies et aussi la mort puisse expliquer un absentéisme plus fort. Ce n’est en réalité pas aussi simple qu’il n’y parait.

Ce qui manque aujourd’hui à l’hôpital, c’est une politique courageuse pour sortir de là des personnels administratifs qui ne servent finalement à rien, redéfinir les rôles et les compétences pour assurer les meilleurs soins, et s’assurer qu’il ne puisse surtout plus y avoir de corruption
- au niveau de l’approvisionnement,
- des achats de matériels de haute technologie
- leur maintenance,
- mais et surtout du stock de médicaments.

Certains déficits hospitaliers sont clairement dû à la fauche, au vol des employés eux-mêmes, qui pour arrondir leurs fins de mois, souvent sous payés, n’hésitent pas à taper dans les stocks, et les revendre sous le manteau, avec une couverture hiérarchique passive.

En gros, on ferme les yeux, alors qu’il s’agit pourtant d’argent public.
Et il n’y a aucun doute que des efforts considérables peuvent être faits, aussi bien sur les prix d’achat des matériels chers, comme les scanners. Mais également sur le prix des médicaments.

Les lobbys y veillent, et curieusement, ce n’est pas au niveau national que les prix sont négociés. Où est alors le «moins disant», et à quoi sert le ministre de la santé?

Le vrai problème de l’hôpital, comme les marchés public en général, ce sont les lobbys de fonctionnaires, qui sont présents en violation du principe de séparation des pouvoirs dans nos assemblées législatives et même nos ministères, qui se votent eux-mêmes leurs salaires et leurs budgets, souvent déficitaires, c’est-à-dire sur le dos des générations futures sans le moindre scrupule et pour leur confort immédiat.

Et surtout un manque de courage politique, de réaffecter du personnel qui a été technologiquement dépassé, vers des missions utiles et productives pour les citoyens.

Chacun défend son bout de gras, et il n’y a plus aucun lien avec le bien commun et l’intérêt général. C’est devenu clairement de l’esclavagisme Étatique.
Du vol pur et simple des contribuables, qu’ils ont légalisé, et pour lesquels ils assurent, parce qu’ils sont aussi régaliens, leur totale impunité.

Le font - ils avec de mauvaises intentions?
Chacun peut comprendre que la perspective de perdre ses privilèges ou même son emploi, n’est jamais agréable. Mais en fonctionnarisant des emplois qui n’ont aucune fonction régalienne, on a créé des corporatismes de gens au-dessus des lois, qui ne répondent de leurs actes que selon un code établit par eux-mêmes (code administratif) ou leurs complices, différent du citoyen lambda qui lui est basé sur le code civil, et qui ne répondent jamais de leurs crimes ou délits, parce que ce sont les mêmes qui sont aussi chargés de les punir.
Et c’est uniquement parce qu’ils en ont la possibilité de le modifier maintenant à leur avantage, avec une conjoncture faussement défavorable, la peur de perdre son emploi qui chez eux est garanti, que les politiciens tiennent tous ces gens, et les contraignent à ruiner leurs propres enfants, en accumulant des déficits et des dettes sur leur dos, pour leur confort immédiat. C’est immoral et très égoïste, mais tellement humain…

Le maître mot, c’est que la solution revient aux citoyens.
D’une part avec la transparence totale des comptes, des marchés publics, et surtout des bénéficiaires.
Mais également avec un État véritablement régalien, qui fasse réellement son travail, et veille à ce que les plus riches et les plus puissants ne puissent pas s’imposer en écrasant tous les autres avec leurs moyens démesurés.
Ceci étant dit, ne nous plaignons pas, ça pourrait vraiment être largement pire…
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